La plateforme espagnole « Derecho a vivir « (droit de vivre) en Andalousie vient de commenter le premier bilan statistique des avortements pratiqués dans le pays en 2009. Statistiques gouvernementales qui font état d’une lente mais sûre progression des « avortements médicaux » visant à éliminer les bébés présentant un « risque fœtal ». Le développement de ces pratiques eugénistes, dénonce DAV, sont la preuve d’une politique d’« extermination » des personnes qui présentent le risque de naître avec un quelconque handicap.
Le ministère de la Santé avoue en effet quelque 111.000 avortements au total, dont 2,98 % pour des raisons liées à l’état du fœtus : un peu plus de 3.300 enfants à naître ont donc été éliminés car non conformes.
Le pourcentage était de 2,86 % en 2008 et de 2,91 % l’année précédente.
« Le taux de malformations qui se présentent naturellement au sein de l’espèce humaine oscille précisément entre ces taux de 2 et 3 %, ce qui indique que l’on assiste à la mise en place d’une politique d’extermination, au moyen de l’avortement, de toutes les personnes qui auraient dû naître avec un quelconque handicap ; on pourrait la qualifier de génocide », affirme « Derecho a Vivir ».
Sa mise en place, insiste le groupe pro-vie, est facilitée par l’activation de programmes de sélection ou de diagnostic prénatal, à des fins d’avortement, qui s’établissement dans tout le pays. DAV estime que ces pratiques qui pour certaines impliquent des techniques dangereuses pour la survie de l’enfant à naître – à quoi il faut ajouter les avortements subséquents – devraient être interdites au nom de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
Ce qui reste à voir…
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