La mobilisation, les marches et la prière de nombreux habitants de Medellin ont eu raison du projet d’ouverture d’une « Clinique de la Femme » dédiée à la réalisation d’avortements qui se voulait également un centre pour la diffusion de l’idéologie de genre. Tout était prêt, aux yeux des initiateurs, surtout le financement de 8 millions de dollars de fonds publics colombiens, mais la population locale a fermement fait part de son opposition.
Jeudi, le secrétaire de la Direction sectionale de la santé d’Antioquia a fait savoir que le département avait finalement rejeté le projet, sur avis du Conseil territorial de la Sécurité sociale en Santé parce que le projet, « tel qu’il se présente, n’est pas une nécessité pour Medellin, ni pour l’Aire métropolitaine ». Pourquoi refaire ce dont on dispose déjà ?
Les petites assistances en matière gynécologique que la clinique prétend fournir, ajoutait le secrétaire, sont aujourd’hui très bien assurées par l’hôpital général de Medellin et les autres institutions compétentes. L’affaire manquait de clarté sur le fonctionnement de la clinique mais aussi sur le financement, que ce soit pour la construction ou le fonctionnement, les fameux 8 millions n’étant pas non plus documentés.
Les mouvements pro-vie locaux font observer que cette décision prise à la vieille de la Veillée pour toute vie naissance demandée par Benoît XVI est un « triomphe citoyen ; un oui à la vie ».
La manifestation la plus spectaculaire conte le projet s’était déroulée le 17 octobre dernier : plus de 10.000 personnes avaient protesté dans la rue contre cette prétendue « Clinique de la Femme » qui n’offrait aucun service aux femmes enceintes », sinon l’avortement.