Pour les médecins, la cause était entendue : Isaac Ingham, 6 semaines aujourd’hui, et en bonne forme, aurait dû être mis à mort avant de naître. A 20 semaines de gestation, le petit garçon – assuraient-ils – souffrait d’une affection mortelle : une hernie du diaphragme congénitale qui avait provoqué la remontée de son estomac, de son estomac et de son intestin dans le diaphragme qui lui-même, empêchait le poumon gauche de se développer et qui poussait le cœur du mauvais côté. Le diagnostic s’accompagnait d’une forte incitation à avorter parce qu’on pouvait s’attendre à des complications et que les chances de survie n’étaient pas grandes.
Isaac avec son frère Hayden et ses parents Source photo : Daily Gazette |
« Ils m’ont recommandé qu’on se débarrasse de lui. (…) C’était accablant mais j’étais déterminée à ne pas me débarrasser de lui. Je voulais dire qu’au moins moi, je lui aurais donné la chance qu’il mérite », raconte la maman, Kylie Ingham, 22 ans.
Nouvelles pressions : son fils pouvait subir des lésions au cerveau et ses chances de survie n’étaient que de 50 %.
Mais les parents d’Isaac ont tenu bon. La naissance a été déclenchée à terme, Isaac a été placé en coma artificiel et soumis, un jour plus tard, à une opération de 6 heures, la moins traumatisante possible, pour sortir ses organes de la cage thoracique.. Au bout de 15 jours d’hôpital, le nourrisson rentrait à la maison : « Le plus prompt rétablissement que l’hôpital ait jamais vu », raconte Kylie Ingham :
« Tant de gens se débarrassent de leurs bébés lorsqu’un tel diagnostic est posé, mais ils auraient pu avoir, au bout du compte, un enfant en parfaite santé. Ils ne se rendent pas compte du fait qu’il y a des bébés qui survivent bien. Isaac est notre parfait petit miracle. Il gagne des forces tous les jours. »
Un porte-parole de l’hôpital s’est cru obligé de préciser que les médecins réservaient leurs commentaires sur l’affaire en raison du manque de recul, mais que de toutes les façons l’hôpital « s’efforce à tout moment de fournir à ses patients les meilleurs soins possibles ; cela comprend le fait de leur fournir toute information utile concernant les options thérapeutiques qui leur sont accessibles ».
Mais surtout l’avortement !
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It's sad that in this day and age abortion is seen as a treatment option for many doctors; however, what is being treated? Nothing. Such an action is not repairing the medical condition, but just terminates an innocent life.
It is truly great to read that the parents of the child remained strong in this adverse situation and persevered despite being told to terminate the pregnancy. They are a courageous examples of how parents are to love their children no matter the circumstance. This is also a prime example of how doctors can often be wrong in such situations and can provide poor advice.