Un projet de programme scolaire pour les classes maternelles dans l’Ontario – prévu pour s’imposer dans toutes les classes assurant un enseignement sur la journée complète – provoque la colère des milieux pro-vie puisqu’il prévoit l’enseignement explicite des valeurs de non-discrimination et de l’éducation « inclusive ». Autrement dit, il s’agit d’inculquer aux enfants de 4 et 5 ans le respect de toutes les « orientations sexuelles », de l’identité de genre, de l’égale valeur de toute culture, et de leur apprendre la « diversité ».
Il faut surtout éradiquer chez ces petits les « notions préconçues » sur le genre, y compris le leur. Je vous retranscris le jargon :
« Les notions préconçues à propos des origines ethno-culturelles, du genre, des capacités ou de la situation socio-économique des enfants créent des barrières qui réduisent l’engagement et les issues équitables… Confronter les préjugés accroît l’implication de tous les enfants. Les professionnels de la petite enfance peuvent agir pour éviter les préjugés et pour contrer la partialité quand elle se manifeste dans l’environnement de la petite enfance. »
L’idée est donc que tout se vaut et qu’il faut présenter toutes les situations comme normales et équivalentes. Qu’il s’agisse donc des « enfants, des parents, et des autres membres de la communauté scolaire », tous doivent être accueillis et « inclus » quelle que soit leur identité de genre et leur orientation sexuelle », précise le texte. Pas question, donc, de refuser un professeur qui revendique son homosexualité…
LifeSite cite la militante pro-famille Dawn Stefanowitz – elle-même élevée par un père homosexuel et au sein de la « culture gay » – souligne les dangers encourus par les petits enfants exposés très tôt à la théorie du genre.
« La promotion explicite, imposée par le gouvernement, des sexualités diverses et des identités de genre, ainsi que que de la diversité des formes familiales dans les classes de maternelle exploite les jeunes enfants, en créant la confusion à propos de leurs jeux innocents avec des enfants de même sexe », souligne-t-elle, ajoutant que la stratégie de la non-discrimination « suppose que les enfants très jeunes ont des sentiments et des pensées sexuelles, qu’ils exprimeront de manière sexuelle, et qu’ils sont aptes à exprimer le consentement sexuel à l’égard de celui ou de ce qu’ils auront choisi. »
Elle y voit un moyen de les soustraire à l’éducation morale et religieuse de leurs parents, familles d’origine et groupes ethniques ou religieux d’origine.
Comme toujours, LifeSite donne les adresses des responsables de ces folies.