Décidément, les nouvelles qui nous viennent aujourd’hui de l’épiscopat mexicain sont pleines d’espérance, puisque là-bas, des évêques parlent et enseignent !
Alors que le gouvernement argentin impose ces temps-ci un programme d’éducation sexuelle intégrale – et que des responsables catholiques se battent pied à pied contre l’initiative – l’évêque auxiliaire de La Plata, Mgr Antonio Marino, a exhorté les uns et les autres à ne pas tomber dans le dogme relativiste qui rend impossible d’enseigner la vérité et des droits absolus, citant comme exemple le cahier d’éducation sexuelle « intégrale » mis en avant par le ministère d’Education de la nation.
« Il y a des choses qui sont moralement mauvaises et qui le sont intrinsèquement ; jamais elles ne se transformeront en bien quelle que soit la finalité ou la circonstance invoquée, comme par exemple tuer un innocent dans le sein de sa mère ; ou encore imposer au jeune un enseignement qui contredit les principes moraux de ses parents, niant ainsi le droit inaliénable à la puissance paternelle ; ou bien encore, appeler mariage une réalité qui n’en est pas un », a-t-il déclaré au cours du 3e Congrès de construction du bien commun organisé par la Fundacion Latina.
Mgr Marino ajoutait que, bien que le dogme relativiste ait été présenté comme « fondement de la tolérance, du dialogue, de la liberté d’expression, toutes ces valeurs qui rendent possible la démocratie », cela aboutissait à ne plus pouvoir parler de la vérité.
En Argentine… comme en France, il est grand temps en effet que les parents reconquièrent leurs droits et protestent quand l’Etat, par le biais des programmes scolaires, veut déséduquer leurs enfants.