La SPUC (Society for the protection of unborn children, association pour la protection des enfants à naître) vient de lancer une campagne contre une nouvelle initiative de la télévision britannique : l’autorité chargée d’autoriser les nouvelles publicités vient en effet d’approuver des spots faisant la promotion du préservatif auprès des jeunes. Les pubs pouvant être diffusées au cours des heures de grande écoute des jeunes : entre 17 h 30 et 21 h…
Il est normalement entendu qu’à ces heures-là, les jeunes et surtout les enfants doivent être protégés des images et des messages violents, sexuellement explicites, comportent un langage ordurier ou des thèmes adultes comme le suicide, l’occultisme, l’horreur, comme le rappelle de son côté le Southern Cross Bioethics Institute. C’est en tout cas en se référant à ces exigences que les autorités britanniques avaient coutume de juger les projets qui lui étaient soumis.
La décision de passer outre a été obtenue après l’avis d’un Groupe de conseil au gouvernement indépendant, Advisory Group on Health and HIV, qui a recommandé la diffusion de messages explicites en raison du nombre toujours croissant de grossesses adolescentes et d’infection des jeunes par des maladies sexuellement transmissibles.
Mais le message des spots est clair, comme le souligne SPUC : on peut déplorer les grossesses adolescentes et la pandémie de MST sans oublier que « promouvoir la contraception auprès des enfants, c’est les mettre en conditions pour l’activité sexuelle adolescente ».
« Les risques sont réels pour tous les enfants, y compris les enfants à naître. Ces publicités représentent un risque à long terme pour la culture de vie. Alors que des messages de plus en plus sexuellement explicites sont déversés sur nos enfants, leurs cœurs et leurs intelligences se ferment progressivement au message pro-vie. Et alors que l’on vole la sexualité de son rôle particulier et intime pour la création d’une nouvelle vie humaine, le sens que le nouveau-né puisse être aussi considéré comme quelque chose d’extraordinaire se perd aussi », dit John Smeaton sur son blog.
Il montre que ce sont les enfants qui aujourd’hui, sont la cible des promoteurs de l’avortement : que ce soit par ces spots télévisés ou par le jeu de l’éducation sexuelle qui introduit la contraception et l’avortement dans les classes – c’est d’ailleurs vrai aussi en France, où les gamins de 13 ou 15 ans sont conditionnés pour refuser la vie.
Le National Health Service reconnaît désormais à quel point les MST progressent au sein de la population britannique, les jeunes de 16 à 24 ans étant la catégorie la plus touchée : en 2008, ils représentaient plus de la moitié des nouveaux cas diagnostiqués au total, 399.738… Dans un pays où « l’éducation sexuelle est omniprésente », on voit quels en sont les fruits amers.