Depuis mercredi matin, j’assiste à Rome au Congrès mondial de prière pour la vie organisé par Human Life International. Journées très remplies, conférences, rencontres, offices religieux et prières se succèdent en présence de participants d’une cinquantaine de pays. On parle du crime de l’avortement et de la peine des mères (et des pères, et des des frères et des sœurs des victimes, et des proches de celles qui avortent…). Et aussi des moyens de mener cette « troisième guerre mondiale » qui est menée contre les petits d’homme avec bien plus de victimes que les autres guerres mondiales n’ont faites – et même bien plus de victimes que n’en ont fait toutes les guerres présentes et passées réunies.
La présence de plusieurs cardinaux et de chefs de dicastères qui honorent ces journées de leur passage indique clairement combien ce combat pour la vie et pour le salut de tous ceux qui participent de près ou de loin à l’avortement est crucial aujourd’hui dans le monde.
Hier après-midi, lors de la messe célébrée à Saint-Pierre de Rome par le cardinal Comastri, archiprêtre de la basilique vaticane, ce prince de l’Eglise a rappelé que dès le premier meurtre commis dans l’histoire de l’humanité, Dieu dit à Caïn : « La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. » Et de faire le lien avec les innombrables victimes de l’avortement et des manipulations. Nous avons régressé vers les temps païens où l’on sacrifiait des enfants aux idoles et où le père de famille avait droit de vie et de mort sur leurs enfants, a souligné le cardinal, priant pour que nous trouvions le « courage des martyrs » pour témoigner de l’Evangile de la Vie et pour civiliser de nouveau notre temps.
Je vous raconterai tout cela pendant les jours qui viennent, si Dieu veut.
A très bientôt !