Le site de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe vient de publier l’information suivante :
Le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux
[07/10/2010] L’Assemblée a aujourd’hui souligné la nécessité d’affirmer le droit à l’objection de conscience dans le cadre des soins médicaux légaux. A l’issue d’un débat sur le sujet au cours duquel le texte proposé par la Commission des questions sociales a été substantiellement amendé, la résolution adoptée affirme que « nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l’objet de pressions, être tenu responsable ou subir des discriminations d’aucune sorte pour son refus de réaliser, d’accueillir ou d’assister un avortement (…) ». Le texte adopté invite les Etats membres à élaborer des règlementations exhaustives et précises définissant et réglementant l’objection de conscience eu égard aux soins de santé et aux services médicaux.
En ce 7 octobre, fête du Rosaire, les élus de l’Assemblée ont donc retourné la situation totalement. L’initiative de Christine McCafferty a capoté malgré une longue et discrète préparation. Une mobilisation priante, doublée d’une manifestation à Strasbourg et de dizaines de milliers de signatures récoltées (en France par l’Alliance pour les droits de la vie), a permis de sauver ce qui peut encore l’être devant la déferlante de la culture de mort. C’est une superbe nouvelle et une merveilleuse victoire.