Malgré les énormes problèmes à prévoir en raison du génocide des petites filles et du vieillissement de la population, la Chine continue de mettre en œuvre sa politique de l’enfant unique en brandissant maintenant la menace de faire des « surnuméraires » des personnes sans état civil.
Le gouvernement de Pékin vient ainsi de faire savoir aux habitants de la capitale que les familles qui n’enregistreront pas leur second enfant d’ici au 1er novembre n’obtiendront pas la citoyenneté pour ceux-ci ; en revanche l’amende qui était applicable lors d’une seconde naissance seront diminuées, alors qu’elle représentait jusqu’à 8 à 9 fois le revenu annuel moyen, selon les chiffres du Beijing Statistics Bureau.
100.000 naissances ont été officiellement enregistrées à Pékin l’an dernier, rapporte le Times of India, mais le nombre réel est supposé bien plus élevé dans la mesure où beaucoup de familles évitent de déclarer toute naissance au-delà de la seule autorisée : la première, afin de ne pas avoir à payer l’amende. D’autres, les migrants moins faciles à contrôler et les « nouveaux super-riches » qui se moquent des sommes demandées contournent plus aisément la réglementation. Il semblerait que Pékin veuille actuellement affiner ses statistiques à l’heure du recensement décennal.
Une jeune femme de 24 ans, deuxième enfant de sa famille – ses parents avaient dû s’acquitter d’une amende de 73 $ pour elle – raconte aujourd’hui dans la presse que dans son quartier il n’y a plus guère « d’enfants surnuméraires » depuis qui le montant des amendes a explosé et que le gouvernement chinois applique sa politique malthusienne de manière de plus en plus stricte, sauf pour Shanghai (2 enfants autorisés) et les minorités ethniques.
La Chine, notre honorable partenaire économique…