Le Forum espagnol de la Famille (FEF) souligne habilement l’une des preuves de la mauvaise foi des partisans du « droit » à l’avortement, qui s’opposent systématiquement à la fourniture d’informations complètes et claires sur la réalité de ce geste aux femmes qui veulent faire mettre fin à leur grossesse. Dans un communiqué récent, le FEF constate une sorte d’obsession de la part de ces « abortistes » pour que le maximum d’avortements ait lieu. Voici son communiqué :
Ainsi, les défenseurs de l’avortement critiquent des choses aussi élémentaires que le fait d’informer la femme sur le degré de développement de la vie de l’enfant à naître, comme a décidé de le faire la Communauté autonome de Valence. Comment espérer arriver à un consentement conscient et responsable en vue de l’avortement si on cache à la femme la réalité de ce qu’elle est en train de décider ? Pourquoi une telle peur de voir connue la réalité vivante et visible de l’enfant qui ne naîtra pas en raison d’un avortement ?
Lors de chaque intervention médicale le patient doit être informé avec la plus grande précision de toutes les caractéristiques de l’intervention, de sa supériorité par rapport aux autres choix médicaux et des risques éventuels. Le président du Forum de la Famille, Benigno Blanco, demande : « Pourquoi les défenseurs de l’avortement refusent-ils que la femme puisse connaître l’importance réelle de l’avortement, en ayant la possibilité de voir sa victime ? Pourquoi leur semble-t-il mauvais qu’il y ait un délai minimum d’attente et de réflexion, une fois cette information reçue ?
Le Tribunal constitutionnel allemand a exigé, pour donner son visa à la loi de dépénalisation de l’avortement actuellement en vigueur dans ce pays, que l’information préalable donnée à la femme enceinte soit orientée dans le sens de la défense de la vie et de la maternité. La loi espagnole ne demande pas même cela ; mais pour que l’information soit véritable et complète, il est nécessaire d’informer la femme non seulement des caractéristiques techniques de l’avortement, mais de la réalité de l’enfant qu’elle porte en son sein et des options à sa disposition pour confronter ses problèmes de manière à permettre la poursuite de la grossesse. N’importe quelle information qui occulte ou méconnaît l’un ou l’autre de ces paramètres sera incomplète et fausse, ne permettant pas une décision fondée sur la vérité.
Le président du Forum de la Famille déclare : « Ceux qui refusent que la femme reçoive cette information complète démontrent qu’ils ont peur de la liberté de la femme ou qu’ils veulent la traiter comme incapable de prendre une décision responsable à partir l’ensemble de l’information pertinente. »
Il ajoute : « Les défenseurs de l’avortement ne veulent pas voir l’enfant à naître, ils ne veulent pas qu’on parle de lui, ils prétendent l’occulter pour que la décision d’avorter soit prise comme s’il n’y avait pas une vie en jeu. Ces postures sont profondément irresponsables, étrangères à toute objectivité et à tout sérieux pour un thème d’une telle gravité.
Bien plus honnête, et finalement moins cynique, était la sincérité d’une Antonia Senior reconnaissant que l’avortement tue mais qu’il faut savoir tuer pour défendre ses droits…