Les femmes qui, malgré les pressions de leur mari ou de leur petit ami, refusent d’avorter, se retrouvent souvent victimes de la part de ceux-ci de violences et parfois même d’assassinat. C’est ce qui résulte d’une enquête de l’Elliot Institute citée par le site américain Lifenews. L’étude s’intéresse aux « avortements forcés aux Etats-Unis » et aboutit à la conclusion qu’il existe une véritable « épidémie » d’avortements non désirés, et obtenus par la force : il pourrait s’agir de jusqu’à 64 % des avortements totaux aux Etats-Unis où les femmes affirment s’être senties pressées par quelqu’un d’autre d’avoir recours à « l’IVG ».
Ne pas suivre ces « conseils » n’est pas sans danger puisque l’étude rend compte de 200 cas de femmes ayant refusé d’avorter et qui ont subi de ce fait des agressions très violentes et même mortelles ; elle précise que la principale cause de mortalité parmi les femmes enceintes est l’homicide volontaire. L’Elliott Institute précise que nombre des centaines d’attaques violentes répertoriées avaient directement pour but de mettre fin à la grossesse. Elle a rassemblé ses données en surveillant les faits divers de ces six dernières années et en invitant les associations pro-vie à lui faire remonter les informations.
Pour Amy Sobie, porte-parole de l’Institut, « l’accès aisé à l’avortement conduit l’entourage d’une femme à penser plus facilement qu’elle ne devrait pas mener à terme l’enfant qu’elle attend, et donne à ceux qui ont un intérêt à le faire disparaître une forme de justification ».
L’accès facilité aux pilules abortives a eu quant à lui pour effet de provoquer une nouvelle forme d’avortement forcé : l’administration du RU-486 à la femme enceinte à son insu.
Les pressions pour avorter viennent certes des maris ou des compagnons, qui utilisent également la pression psychologique – menace de partir, de cesser toute assistance, chantage émotionnel – mais aussi des employeurs, entraîneurs sportifs, responsables de bourses d’études.
Parler après cela de « pro-choix » est évidemment grotesque. Les centres d’avortements ne posent jamais de questions sur les pressions, ni même sur l’origine éventuellement criminelle de la grossesse si elle fait suite à un viol, l’avortement servent alors à faire disparaître la preuve du viol…