L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté ce jeudi soir le rapport présenté par le socialiste Andreas Gross (Suisse) visant à éliminer les discriminations sur la base de « l’orientation sexuelle » et « l’identité de genre ».
Il est demandé aux 47 Etats du Conseil de l’Europe de garantir « la reconnaissance juridique des couples de même sexe lorsque la législation nationale prévoit une telle reconnaissance » ainsi que la possiblité d’une « responsabilité parentale commune » des enfants de chacun des deux partenaires « en tenant compte des intérêts des enfants », pour reprendre les termes du communiqué officiel du COE.
Celui-ci se poursuit en ces termes :
Tout en rappelant que l’éradication de l’homophobie et de la transphobie « nécessite la volonté politique » des Etats membres, le texte adopté demande également que soit garantie dans la législation et la pratique les droits de personnes transgenres à « des documents officiels reflétant l’identité de genre choisie », ainsi qu’un accès au traitement de conversion sexuelle;
Sur la base du rapport préparé par Andreas Gross (Suisse, SOC), les parlementaires ont également exprimé leur préoccupation face à la violation des droits à la liberté de réunion et d’expression des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres dans plusieurs Etats membres du Conseil de l’Europe, ainsi que par « les discours de haine prononcés par certains responsables politiques, religieux et autres représentants de la société civile ».
17. Les Etats membres peuvent exempter les institutions et organisations religieuses lorsque ces institutions et organisations sont engagées dans des activités religieuses ou lorsque des obligations légales sont en conflit avec les principes d’une conviction et d’une doctrine religieuses ou contraindraient ces institutions et organisations à abandonner une partie de leur autonomie religieuse, et si ces exceptions sont compatibles avec à la Convention européenne des droits de l’homme, telle qu’interprétée par la Cour européenne des droits de l’homme.
Ce terme de “droits homosexuels” semble nier les “droits des homosexuels”, c'est-à-dire les droits de l'homme. Ce terme est absurde, un droit est une notion abstraite totalement asexuée. Ce terme témoigne d'un grand désordre mental.
“si ces exceptions sont compatibles avec à la Convention européenne des droits de l’homme, telle qu’interprétée par la Cour européenne des droits de l’homme.”
Ainsi la liberté d'expression et la liberté religieuse sont dominées par une doctrine légale et judiciaire qui deviennent dogmes obligatoires.
C'est la négation de la liberté religieuse par l'institution d'organes doctrinaux humains. C'est en conséquence la négation de l'égalité fondamentale des êtres humains (certains ont droit à voir leurs opinions protégées, d'autres non).
On retrouve la même idée lorsque les médias reprochent aux partisans de la vie, de critiquer une “loi de la république” qui, dès lors, acquiert un caractère sacré, dogmatique au détriment de la liberté de pensée et d'expression.
Le relativisme, par un paradoxe bien connu, est dogmatique et il aujourd'hui conduit au totalitarisme.
Ainsi, selon l'OCDE dans l'ordre “juridique”, il a ses interprètes authentiques qui imposent leurs opinions aux populations.
Alors que les droits de l'homme découlent de la nature de l'homme en dehors de laquelle, il n'y a que servitude.
Et il résulte de la nature humaine qu'elle est sexuée (“Homme et femme il les créa” Gn 1,27) et que c'est une donnée résultant d'un appel à l'existence dans un être d'un certain sexe, car nous n'avons pas demandé à vivre.
Ainsi les droits de l'homme entendus à la manière de l'OCDE se retournent contre l'homme et contre ses droits naturels, donc contre ses devoirs.
Les droits de l'homme, notamment ses libertés (ce qu'il en reste) sont en grand danger.