Un tout petit, né vivant à la suite d’un « avortement thérapeutique » raté à 22 semaines de gestation, est mort dans la nuit de dimanche à lundi à l’hôpital civil Annunziata di Cosenza à Rossano dans le sud de l’Italie, rapporte le Movimento per la Vita italien. Au lieu de bénéficier des soins prodigués à chaque nouveau-né vivant, comme la loi y oblige, l’enfant avait été abandonné par les praticiens avorteurs.
Il a été retrouvé vivant 24 heures après l’opération par l’aumônier de l’hôpital de Rossano qui a donné l’alerte : le bébé a été immédiatement transféré vers l’hôpital de l’Annunziata où il a survécu encore quelques heures, succombant finalement à la malformation qui avait motivé son élimination volontaire, bien que les médecins eussent réussi à stabiliser son état.
Une enquête publique a été ouverte du chef d’« homicide volontaire », le procureur local Leonardo Leone de Castris ayant précisé qu’on ne peut éliminer « le dol éventuel ou l’indifférence au regard des possibilités de survie » de l’enfant.
Que pensera sa mère, en apprenant que son tout-petit qu’elle a accepté de laisser tuer a agonisé de longues heures, seul, avant d’être entouré et de mourir finalement entouré par des gens qui lui voulaient du bien ?
Le président du Movimento per la Vita, Carlo Casini, a précisé qu’il ne s’agissait pas d’une première, espérant « qu’au moins, le nouveau-né puisse bénéficier de la dignité d’une inscription à l’état civil en tant qu’enfant né ».
ADDENDUM : informations et réaction de Mgr Elio Sgreccia sur Zenit, via Le Salon beige.