C’est la proposition du parti « écologiste de gauche » (GroenLinks) qui détient déjà 3 sièges au Parlement européen, 4 sièges dans la Chambre Haute, sept dans la Chambre Basse néerlandaise qui entend améliorer sa présence dans celle-ci lors des élections de juin prochain.
GroenLinks propose des plans d’économies drastiques : réduction du nombre des ministères, réduction des provinces (le parti aimerait les voir passer de 12 à 7), élimination totale des autorités publiques de l’eau qui ne sont pas sans intérêt dans ce pays protégé par de multiples digues de ses fleuves et de la mer…
Si l’arrêt de la gabegie est un bel objectif, il faut souligner à quel prix ces écolos très en phase avec les objectifs européens suggèrent d’y parvenir : éviter qu’un partenaire qui ne travaille pas puisse bénéficier de la protection sociale acquise par son compagnon ou sa compagne, éliminer totalement le versement d’un minimum vieillesse aux femmes qui ont choisi de rester au foyer. L’oisiveté, elle l’a quand même choisie, non ?
C’est sa façon de lutter contre l’hiver démographique que le parti prétend juguler aussi par l’immigration de Polonais ou de Roumains, et par l’assouplissement de la politique d’asile.