Mgr Antoon Hurkmans, évêque de ‘s Hertogenbosch (Bois-le-Duc) aux Pays-Bas a réclamé une présence policière et des garanties de la municipalité alors que des activistes homosexuels appellent à venir en masse à la messe dominicale qu’il doit célébrer dimanche dans sa cathédrale. Ils viennent le défier alors qu’il a approuvé le refus par le P. Luc Buyens de donner la communion à des homosexuels revendiqués.
La présidente du parti socialiste néerlandais (PvdA), Lilianne Ploumen, vient de se joindre à diverses organisations homosexuelles pour appeler les gays et lesbiennes à venir à la messe de Mgr Hurkmans pour revendiquer leur « droit » de célébrer l’office comme ils l’entendent.
Le prélat a décidé vendredi soir que la communion ne sera pas distribuée dimanche pour éviter que la messe ne soit instrumentalisée. Il est désormais décrié par les groupes gays – et par une bonne partie de la presse – pour avoir affirmé que celui qui « s’endurcit dans des fautes » comme l’activité homosexuelle ne peuvent s’approcher de la communion, et pour avoir soutenu qu’il lui appartient de faire comprendre ce que signifie l’appartenance à la religion catholique.
Mgr Hurkmans recevait vendredi matin le rédacteur en chef du journal Gay Krant, Henk Krol. Ceux-ci ont rapporté que l’évêque leur avait rappelé que ce ne sont pas seulement les homosexuels actifs qui ne peuvent accéder à la communion, mais encore les hétérosexuels remariés.