L’université de Californie, San Francisco (UCSF) a reçu une dotation de 1,15 million de dollars de la Fondation Bill et Melinda Gates (cf. Microsoft) pour déterminer si la mise en place de programmes de planning familial au sein des plans de traitement et de soins pour le virus HIV serait à même de promouvoir l’utilisation de contraceptifs et de faire diminuer les grossesses non désirées parmi les femmes séropositives, au cours d’une étude qui sera réalisée en partenariat avec l’Institut de recherche médicale du Kenya et Ibis Reproductive Health, un organisme qui promeut l’avortement (légal ou non).
Il s’agit, selon la Fondation Bill et Melinda Gates, de mettre un frein à la transmission du sida de la mère à l’enfant dans le cadre des « forts taux » de grossesse non désirée parmi les femmes séropositives en Afrique subsaharienne.
L’étude consistera à donner directement un kit contraceptif avec les médicaments pour le sida dans 12 centres médicaux de traitement pour le HIV dans la province de Nyanza au Kenya, tandis que 6 autres centres ne donneront que les médicaments et une ordonnance pour visiter une clinique de planning familial séparée. Mais au détour de l’étude le but de l’opération consiste également à multiplier le nombre de soignants capables de prescrire et de suivre une méthode contraceptive.
Le centre d’études sur le sida d’UCSF est l’un des plus importants du monde.