Les porte-parole de Derecho a vivir (droit de vivre) et de HazteOir.org ont porté une pétition de plus d’un million de signatures devant le Parlement espagnol, mardi, qui à la fois rejettent « toute loi d’avortement », puisque celui-ci « comporte toujours la mort violente d’un être humain et suppose un drame terrible pour la femme qui y a recours, poussée par les circonstances », et demandent la protection légale « du droit de vivre et d’être mère ». A propos de la loi qui est en cours d’adoption devant les Cortes espagnoles, les 1.067.315 signataires affirment qu’ils s’opposent « à une nouvelle loi d’avortement ne fera qu’entraîner davantage de morts et davantage de souffrances pour des milliers de femmes ».
Leur lettre observe qu’aucune aide n’est donnée aux femmes pour garder leur enfant alors que des financements existent pour l’avortement.
Le gros des signatures, recueillies entre avril 2009 et janvier 2010, vient de Madrid qui représente près du quart, avec l’Andalousie pour près d’un deuxième quart.
José Bono, président des Cortes et caution « catholique » du PSOE, ainsi que la quatrième vice-présidente socialiste Teresa Cunilllera (« trop occupée ») ayant refusé de recevoir les porteurs du million de signatures, deux autres vice-présidents, Jorge Fernadez Diaz et Ana Pastor ont fini par accueillir les porte-parole des deux mouvements pro-vie.
Sur les environ 46 millions de personnes en Espagne, ça fait donc 45 millions de personnes qui soient n’ont pas pas d’avis, soit sont pour (et admettons un faible pourcentage de gens contre, mais qui n’ont pas signé) …
Bref, à mon avis le droit à l’avortement appartient au futur, les idées s’y opposant, au passé.
Et le temps avance.
Vous savez très bien, cher Monsieur, qu'en matière de pétitions et de lettres collectives, chaque personne qui s'y engage en représente bien d'autres qui ne prendront pas la peine d'écrire ou de signer.
Le futur avec l'avortement, nous en connaissons déjà les contours : c'est l'hiver démographique, l'explosion des plans de retraite, la décroissance économique.
Si c'est ce que vous souhaitez…