L’événement a pu avoir lieu en raison d’un décret de Fabiana Rios qui vise personnellement Freyre et di Bello et qui, par conséquent, ne devrait ouvrir aucun droit à d’autres couples désireuses de se « marier » au bout du monde. Mais l’attitude des deux époux, qui ont multiplié les conférences de presse et les contacts de presse dans les heures suivant leur union légale, indique clairement que la publicité est recherchée et on voit mal comment elle peut vouloir servir à autres chose qu’à faire progresser cette cause de certains homosexuels sud-américains.
L’avocat Alberto Solanet, ex-président de l’association argentine des juristes catholiques, a commenté : « Le mariage est entre un homme et une femme et Rios n’y peut rien changer », ajoutant que « le militantisme homosexuel a dynamité les principes de base du mariage ». « Plus rien ne nous étonne dans ce pays, la dégradation morale qui existe en Argentine est des plus graves », a-t-il ajouté, rappelant que « personne n’empêche les homoexuels de se marier, ce que l’on ne permet pas c’est à un homme d’épouser un homme et à une femme d’épouser une femme ». Il estime que Fabiana Rios peut se voir dénoncée pour non accomplissement de ses devoirs de fonctionnaire. A propos de la communauté homosexuelle, il a déclaré :
« Ce qui les intéresse, c’est qu’on les reconnaisse comme menant une forme normale de vie, mais elle ne pourra jamais l’être. Il ne faut pas se perdre en euphémismes, la famille est fondée sur le mariage et le mariage se constitue entre un homme et une femme. »
Le curé local à Ushuaia a dénoncé le « mariage » et assuré qu’il apporterait toute précision nécessaire sur cette affaire à ceux dont il porte la responsabilité dans sa paroisse.