Le revirement de Ben Nelson (voir posts précédents) a mis fin à la tentative d’obstruction (« filibuster ») de l’adoption du plan de santé Obama par le Sénat. C’est dans la nuit de dimanche à lundi que le texte a été voté par 60 votes contre 40 le texte gravement amendé dans le sens du financement public de l’avortement aux Etats-Unis.
Pour National Right to Life le texte amendé ne crée pas du tout un mur étanche (« firewall ») entre fonds publics et fonds privés, comme le prétend l’auteur principal du jeu d’amendements, Harry Reid, mais une « simple astuce comptable » qui n’est pas cohérent avec les systèmes fédéraux actuellement en vigueur. La mesure (dont rien ne dit qu’elle laisserait le choix aux assurés de ne pas payer des cotisations destinées à financer l’avortement) est en outre dépendante d’un autre amendement à renouvellement annuel.
En cas de blocage de celui-ci au niveau fédéral, NRLC souligne que « les exigences comptables de l’amendement Reid s’évaporeraient automatiquement, et les assureurs pourraient rembourser les avortements volontaires à l’aide de subsides fédérales sans même recourir à des manœuvres comptables ».
Source : LifeNews.com.