Dans le rapport du Fonds de la population de l’ONU plaidant pour le financement international et la diffusion de programmes de réduction de la fécondité féminine (voir ici) il est fait référence au physicien John P. Holdren. Le Friday Fax d’Austin Ruse cette semaine souligne que la citation positive de celui qui est devenu le principal conseiller scientifique de Barack Obama constitue – malgré de vertueuses protestations contraires – un indice de l’acceptation par l’agence onusienne de la légitimité de mesures coercitives dans le domaine du contrôle de la population. Dans les années 1970, Holdren appelait de ses vœux les avortements forcés et la stérilisation obligatoire, y compris par la distribution de substances stérilisantes à travers les réseaux d’eau potable, « solution » jugée à l’époque non pas inacceptable mais irréalisable. Pour ce « régime planétaire » Holdren envisageait la création d’une police globale transnationale chargée de veiller à son exécution. Holdren avait à l’époque co-signé un ouvrage avec Paul Ehrlich, auteur de Population Bomb. Il réservait particulièrement ses foudres aux familles nombreuses, ajoutant qu’il n’existe aucun droit constitutionnel (aux Etats-Unis en tout cas) de se reproduire. Voir ici l’étude de LifeSite sur ses propositions d’alors.
C’est cet homme que le FNUAP cite sans la moindre réserve :
Autrement dit, même la progession l’énergie « verte » est un désastre directement imputable au fait que les femmes ont des enfants qui à leur tour auront d’autres petits d’hommes…
« En 1991, le physicien John P. Holdren, aujourd’hui principal conseiller scientifique du Président des Etats-Unis Barack Obama, a noté que “les changements intervenus dans les modèles de création d’établissements humains nécessités par la croissance démographique déterminent un transport accru, par personne, de ressources, de marchandises et d’individus”, avançant la thèse que la croissance démographique stimule directement la croissance de la consommation. D’autres augmentations de la consommation d’énergie, a-t-il suggéré, pourraient tenir à un recours accru à la climatisation si des zones urbaines à population dense créent des “îlots de chaleur” ou “si la densité et la répartition de la population créent des demandes de services à forte intensité énergétique qui n’étaient pas nécessaires quand la population était moins nombreuse”.
« L’effet discerné par Holdren rend maintenant très difficiles certains des efforts conduits aux États-Unis pour passer à l’énergie renouvelable. D’après une évaluation, une quantité donnée d’énergie renouvelable peut exiger une superficie 300 fois plus étendue que la même quantité produite par des combustibles fossiles. La raison en est que l’extraction de combustibles fossiles n’exige généralement qu’une étendue restreinte de terrain, où elle est transférée des entrailles de la Terre à la surface depuis les mines ou à l’aide de forages. L’énergie solaire, par contre, exige de vastes surfaces occupées par des cellules photovoltaïques ou des miroirs qui saisissent et concentrent l’énergie de la lumière solaire. L’énergie éolienne exige généralement de vastes surfaces sur lesquelles sont placées de nombreuses turbines géantes. Les écologistes et le Gouvernement des États-Unis s’inquiètent également de ce que l’appétit de terre propre aux projets d’énergie renouvelable ajoutera à la compétition déjà acharnée entre besoins humains et besoins des écosystèmes, surtout dans l’ouest des États-Unis. »
Mme, Smits,
Habitant dans un pays ou la natalité se porte plutôt bien (le Mexique), je ne peux constater que c'est souvent dans les foyers en situation de pauvreté extrème que les femmes continuent à avoir des familles nombreuses. Les hommes refusant systématiquement la vasectomie, ¿quelle issue pour toutes ces familles qui ne peuvent pas nourrir leurs enfants, surtout dans des pays óu, comme le mien, les élites refusent de payer des impôts afain de construire un Etat providencial? ¿n'est-il pas vrai que la pression demographique conduit à la pression alimentaire, de logement, etc.? ¿est-on résignés à avoir des enfants qui n'hériteront, a coup sûr, que pauvreté et promiscuité? Sans renier d'un minimum d'humanité, je crois, pour le bien de tous, que des politiques de controle natale s'avérent bien nécessaires là óu les populations sont incapables d'assurer leur minimum vitale (je pense au milieu rurale dans mon propre pays, milieu urbain marginale, voire les populations immigrés en France). Je me pose beaucoup de questions.
Avec tous mes respects.