L’ancien directeur d’une « association de bienfaisance », LGBT Youth Scotland, a été condamné à une peine de prison d’au moins 13 ans le 29 octobre dernier pour agressions sexuelles répétées sur un enfant depuis les trois mois (oui, trois mois !) de celui-ci, de 2004 à 2007. James Rennie, 38 ans, a été condamné en même temps qu’un récidiviste, Neil Strachan, 41 ans, convaincu de tentative de viol sur un garçon de 18 mois et d’attouchements sexuels sur un autre âgé de 6 mois, a pris 16 ans minimum ; les deux hommes ont été jugés coupables de complicité dans leurs activités pédophiles.
Dès son arrestation en décembre 2007, Rennie a été suspendu de son poste à LGBT Youth Scotland (Jeunesse lesbienne-bi-gay-trans Ecosse), puis soumis à une procédure disciplinaire dans le cadre de son travail, procédure au cours de laquelle il a démissionné.
LGBT Youth Scotland a publié un communiqué le 29 octobre 2009 indiquant que l’association n’était pas du tout au courant des activités de Rennie au sein d’un réseau pédophile qui comprenait six autres hommes, tous condamnés à des peines de prison allant de 2 à 17 ans en juin dernier.
« Le fait qu’il n’existe aucun indice laissant croire que James Rennie ait effectivement, ou ait seulement eu la possibilité de constituer une menace pour la sécurité des jeunes fréquentant les services où il travaillait s’explique par la culture de protection de l’enfance qui est celle de LGBT Youth Scotland, appuyée sur une politique d’action solide », ajoute le communiqué de l’association.
LGBT Youth Scotland s’adresse aux jeunes de 12 (douze) à 26 ans qui ont besoin « d’aide, de soutien ou d’infos » sur leur « orientation sexuelle » ou leur « identité de genre », organise des événements pour jeunes mineurs ou jeunes majeurs et les aide à faire leur « coming out ». L’association forme des moniteurs « feu vert » chargés de porter ce message dans les écoles écossaises ou les groupes de jeunes. L’association est notamment financée par le « Big lottery fund » (grand fonds de la loterie) chargée de distribuer les profits de la Loterie nationale du Royaume-Uni à des associations à but non lucratif d’intérêt général (ici, sur une page remontant à 2007, avis d’un don de 150 000 livres sterling).
Précisons que celle-ci travaille officiellement en partenariat avec la NHS (National Health Service, sécurité sociale britannique) et revendique d’excellents liens avec le gouvernement et le parlement écossais et bien d’autres.
LGBT Youth Scotland dispose de deux sièges au Scottish Youth Parliament, le parlement des jeunes d’Ecosse composé d’élus de 14 à 25 ans qui se réunissent au moins quatre fois par an pour définir les contours de leur action de lobbying. Cette compagnie à responsabilité limitée et à statut d’« œuvre de charité » (l’équivalent du « sans but lucratif ») compte parmi ses principaux donateurs le Département de l’Education du Parlement écossais. Ses ressources se montaient à 678 443 livres sterling pour l’exercice achevé au 31 mars 2008.
Il va de soi que le Parlement des jeunes Ecossais n’est pas responsable de LGBT Youth Scotland ni cette association des agissements de son ex-directeur. Cependant on peut se demander ce qui se serait passé, médiatiquement parlant, si cette histoire avait concerné une association de jeunes chrétiens. Par exemple…
a ce demander, si la pédophilie, n’est pas finalement tolérée! surtout que nous avons des politiques pédophiles, artistes,écrivain etc…qui n’ont et ne seront jamais poursuivis!! cela doit faire bien dans leur milieu!
peine de mort, pour de tels inhumains!