Un petit garçon israélien emmené à Moscou pour y subir un traitement d’injection de cellules souches embryonnaires a développé plusieurs tumeurs cancéreuses, au cerveau et à la moelle épinière. C’est ce qu’affirment des médecins du centre médical Sheba de Tel Aviv.
Le petit patient est atteint d’une maladie génétique rare, une ataxia telangiecstasia.
Les cellules employées avaient été prélevées sur deux fœtus avortés, et étaient de types différents. Les tumeurs analysées chez le petit garçon sont constituées d’un mélange de types de cellules diverses.
Les articles scientifiques publiés à ce propos, ici par exemple, annoncent qu’il s’agit de la première « complication » de ce type documentée en matière de thérapie au moyen de cellules souches embryonnaires. Et ajoutent que le protocole suivi par les médecins russes n’aurait pas été accepté aux Etats-Unis, notamment en raison du mélange de types de cellules utilisé.
Mais les cellules souches embryonnaires sont par nature cancérigènes : c’est même ce qui permet de les reconnaître. Peu importe : au vu du drame vécu par le petit patient et sa famille, des scientifiques occidentaux invités à commenter l’information ont affirmé qu’il ne fallait surtout pas interrompre la recherche dans ce domaine. Comme l’a affirmé le Dr Marius Wernig, de l’université de Stanford : « Si des gens se précipitent là-bas sans vraiment savoir ce qu’il font… c’est vraiment contre-productifs et pourrait même forcer l’arrêt de tout ce champ de recherches. »
Autrement dit, ce qui les ennuie le plus, c’est la mauvaise presse…
Source : BioEdge.