Le nombre de couples du même sexe a « bondi » d’un tiers en cinq ans au Canada – mais ceux-ci ne représentent que 0,6% de l’ensemble des couples de ce pays, l’un des rares à avoir légalisé les unions de même sexe. Dans un rapport analysant le recensement de 2006, Statistique Canada a dénombré 45 345 couples homosexuels, dont 7 465 étaient mariés. Une goutte d’eau à comparer avec les 10% de la population revendiqués par la communauté gay pour obtenir la reconnaissance de ce statut contraire aux besoins de la société et au bien commun.
Le nombre de couples du même sexe a certes augmenté de 32,6% entre 2001 et 2006, soit cinq fois le taux de croissance des couples hétérosexuels (mais pourquoi le nombre de ceux-ci augmentaerait-il de façon spectaculaire ?). Ces chiffres devraient au plus faire réfléchir sur le caractère incitatif de la loi. Mais leur pourcentage demeure infime.
On notera que ces « 0,6 % » comptabilisent aussi bien les couples homosexuels « mariés » que ceux vivant en union libre, et que – fait important aussi – ce pourcentage est comparable à celui enregistré en Australie (0,6%) ou en la Nouvelle-Zélande (0,7%), selon les chiffres cités par Statistique Canada.
Quant aux couples homosexuels qui ont profité de la légalisation du « mariage » homosexuel, ils ne représentent que 0,12% de l’ensemble des quelque 6,1 millions de couples mariés, soit un sur 800. Pour la première fois, par ailleurs, le nombre des Canadiens non mariés a dépassé en 2006 celui des personnes légalement unies. A cette date, 51,5% des adultes de plus de 15 ans n’avaient jamais été mariés, ou bien étaient divorcés, séparés ou veufs, contre 49,9% cinq ans plus tôt.
Si le nombre de « mariés gays » demeure marginal, ce n’est pas pour autant qu’il faut considérer l’officialisation des unions homosexuelles comme anodine, car elle porte atteinte à la définition même du mariage qu’il dénature sur tous les plans. La baisse des mariages au sens strict est d’ailleurs là pour démontrer que le sens de la valeur du mariage comme ciment de la société est en chute libre.
Source : Présent du vendredi 14 septembre 2007.
C’est la banalisation insidieuse due au laxisme ambiant qui est la cause de ces faits que je ne pourrai jamais approuver !