Le salon beige rapporte un cas d’avortement sélectif raté en Italie :
A Milan, une mère de 38 ans enceinte de jumeaux a été victime d’un avortement sélectif raté : au lieu de supprimer l’enfant porteur d'”altérations chromosomiques”, c’est l’enfant “sain” qui a été tué.
L’enfant trisomique a été ensuite supprimé à son tour, rapporte Le salon beige, citant L’Osservatore romano.
Le médecin responsable de “l’erreur”, Anna Maria Marconi, se défend aujourd’hui d’avoir négligé des solutions pour éviter la confusion entre les deux fœtus, comme le marquage du petit trisomique avec un colorant (et pourquoi pas une étoile jaune ?!) :
“Lorsque l’on fait une amniocentèse, il y a un risque de 0,5 % de mettre fin à la grossesse. A 18 semaines – c’était le cas de cette patiente – s’il avait fallu entrer avec l’aiguille et faire un prélèvement de sang sur le fœtus, le risque de mortalité aurait été de 50 %. Une fois le fœtus malade isolé avec le maximum de certitude, il aurait fallu une fois de plus entrer dans le liquide amniotique pour y introduire le colorant qui aurait pu passer dans le placenta de l’enfant sain, et causer des dommages. Le lendemain, il aurait fallu de nouveau percer avec une aigille, prélever du liquide amniotique et vérifier la présence de couleur, puis procéder à l’avortement sélectif. Nous aurions eu ainsi : le 0,5 % de risque de l’amniocentèse, les 50 % du prélèvement sanguin, plus 3 % de risque lors de l’avortement sélectif de provoquer l’avortement des deux fœtus. Sans compter le risque impondérable d’infection à chaque nouvelle pénétration d’une aiguille.”
Langage ahurissant, si l’on considère que même en minimisant les risques, l’issue fatale était certaine pour l’un au moins des enfants à naître…
Source : ici.