L’Optimum Population Trust, composé d’universitaires britanniques, vient de publier une étude qui propose de combattre le réchauffement climatique par la méthode une méthode simple, bon marché et suprêmement efficace : réduire le nombre d’enfants par famille. L’association estime même qu’un tabou pèse sur cette solution : au lieu de se focaliser sur les économies d’énergie, la quantité de papier toilette utilisée (si, si, on a osé !) ou le débit des chasses d’eau (dernière en date des normes européennes), OPT assure que la meilleure façon « personnelle » de diminuer l’empreinte écologique de l’humanité est de limiter le nombre d’enfants que l’on met au monde, tandis que sur le plan « national » et « global » il faut une stratégie de diminution de la population.
(Championne toutes catégories de ce contrôle de la population, rappelons que la Chine est aussi l’un des plus gros pollueurs, et que les émissions de CO2 liées au transport maritime qui a explosé avec la mondialisation dépassent en valeur absolue celles des transports terrestres !)
Chaque Britannique qui ne voit pas le jour « économise » ainsi 744 tonnes de dioxide de carbone (soit 620 vols aller-retour entre Londres et New York) ; OPT cite un rapport selon lequel le coût social du CO2 est de $ 85 par tonne. Un être humain en moins = $ 63.240 d’économies, que l’on peut assurer au moyen d’un préservatif de 70 centimes de dollar.
Les avantages (ajoute OPT) sont multiples : on évite de nouvelles demandes d’énergie, les éoliennes qui défigurent les beaux paysages, les cultures intensives, le choix du nucléaire… On aura aussi « moins de taxes, de réglementations, et autres restrictions à la liberté personnelle et au droit de circuler que l’on envisage aujourd’hui pour répondre au changement climatique ».
Il faut donc « conscientiser » les familles. Car aujourd’hui « les couples qui prennent des décisions quant à la taille de leur famile croient que cela ne concerne qu’eux et leurs préférences personnelles : le débat public et la conscience des réalités qui auraient pu les conduire à penser aux conséquences de leurs choix pour eux-mêmes et pour leurs concitoyens font défaut ».
Une co-dirigeante d’OPT, Valerie Stevens, déclare ainsi : « Les mesures fiscales publiques en faveur des enfants quel que soit le nombre d’enfants d’un couple envoient un signal qui fait penser que l’accroissement de leur nombre est favorable au bien de tous. Dans un monde qui a besoin de réduire la consommation de ses ressources essentielles, spécialement l’énergie, cela n’est hélas plus vrai. »
C’est bien une haine de l’être humain, vu comme le principal obstacle à l’équilibre écologique, qui anime ce genre de réflexions. Il faut bien comprendre que le discours politique sur le réchauffement de la planète veut mener vers des solutions totalitaires.
C’est effrayant.
Première mesure : on pourrait leur conseiller de se suicider, ça ferait des consommateurs d’oxygène en moins (et des imbéciles aussi).>>(Je plaisante bien sûr, car on n’a jamais le droit de se suicider : on n’y a aucun titre. C’est de l’humour noir, pardon)
Quelle hypocrisie ! Un raisonnement d’adultes qui ne veulent en rien réfréner leur propre consommation ! “Moi, j’ai le droit de détruire la terre, mais pas le mouflet qui vient après moi!”… en plus, ce que ne dit pas l’article, c’est qu’un enfant, ça empêche de dormir tard le matin, d’aller au cinéma, de regarder tranquillement les émissions les plus dévoyées du moment… Mais ces gens-là sont quand même heureux d’être sur terre et de pouvoir écrire de telles inepties grâce… à l’inconscience de leurs parents, infâmes destructeurs de CO² !!!
Là où le propos de cet organisme est confus c’est qu’on ne peut mettre sur le même plan la situation de pays dans lesquels la population n’est d’ores et déjà plus renouvelée (et où le nombre moyen d’enfants est de l’ordre de 1, comme l’Italie) et celles de pays où la natalité est totalement anarchique et incontrôlée (où les femmes ont plus de 7 enfants en moyenne, comme le Niger).>>En effet, si avec 1 enfant par femme un pays se suicide en 50 ans, avec 7 enfants par femme l’autre double sa population tous les 15 ans !>>Il est bien évident que c’est dans ce second cas qu’une maîtrise de la démographie devient non pas seulement justifiée, mais encore indispensable. Sauf à admettre la fabrication continue de nouveaux miséreux condamnés d’avance à la famine et les ravages écologiques afférents.