La Journée internationale de la femme est propice aux événements contre la vie… Le Pérou, l’un des pays du monde les plus favorables à la vie où l’on célèbre même officiellement le 25 mars comme Journée de la vie, s’est vu imposer une extension de la légalisation de l’avortement « pour sauver la vie de la mère » par le biais d’une résolution de l’Institut Maternel Périnatal. Cette directive détermine en les élargissant les conditions de l’avortement dit thérapeutique et pourrait aboutir, selon les organisations pro-vie péruviennes, à l’arrivée de l’avortement eugénique par l’élimination des handicapés.
La décision d’approuver les critères proposés par l’Institut Maternel Périnatal avait été prise en février sans faire l’objet d’une quelconque annonce, mais rendue publique le 8 mars par un communiqué de l’organisation anti-vie « Centre de promotion et de défense des droits sexuels », dit : PROMSEX (cela ne s’invente pas…). Celui-ci affirme que la directive lie les hôpitaux de tout le pays, ce qui a été démenti par des sources du ministère de la santé.
La directive s’accompagne d’une liste de 17 maladies ou contextes cliniques autorisant l’avortement (y compris, par exemple, l’hypertension artérielle chronique ou insuffisance cardiaque), et autorise non point les gestes thérapeutiques qui indirectement pourraient aboutir à la mort de l’enfant à naître sans que ce but soit recherché (ils sont moralement licites) mais la suppression directe du fœtus.
Diverses associations ont déjà interpellé ledit ministère pour qu’il mette en œuvre la directive, afin de « sécuriser » la position des personnels de santé qui hésitaient à pratiquer ces avortements et pour obtenir la formation des médecins en ce sens.
Ce dimanche, le ministère de la santé a décidé de former une commisssion pour évaluer l’impact de l’application de la directive et pour aboutir à une décision par consensus. Il s’agit dans un premier temps de déterminer si des avortements thérapeutiques ont eu lieu au Pérou.
Source : ici.