La nouvelle Convention sur les droits des personnes handicapées signée dans le cadre de l’ONU la semaine dernière est critiquable à certains égards, mais elle comporte au moins une disposition qui mérite d’être signalée avec intérêt. Son article 25 engage les Etats Parties à empêcher « tout refus discriminatoire de fournir des soins ou services médicaux ou des aliments ou des liquides en raison d’un handicap ». C’est l’interdiction par un instrument international de la mise à mort lente infligée à Terri Schiavo, la jeune femme américaine morte l’an dernier quelques jours avant Jean-Paul II à la suite de l’arrêt de son alimentation artificielle, qui se trouvait être le seul soin dont elle bénéficiait. Un soin ordinaire, de ceux qu’on ne refuse que lorsqu’ils sont devenus totalement inutiles à la survie ou démesurément pénibles.
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