Alors que la Russie est frappée par une crise démographie suicidaire, la Douma examine actuellement une modification de la loi sur l’avortement qui prévoit d’exiger le consentement du père avant de pouvoir procéder à une intervention légale. Alexander Krutov, qui défend le texte, dit vouloir faire respecter l’égalité des parents mais sans cacher son sentiment de fond :
“La décision de donner la vie ou de commettre un meurtre sur un enfant est énorme et elle doit être prise par les deux parents ensemble”, a-t-il déclaré, avec un franc-parler aujourd’hui inimaginable en Occident. Son but ouvertement affirmé est d’obtenir qu’il y ait moins d’avortements en Russie (il cite le chiffre de 200.000 premiers avortements par an chez les femmes russes, avec plus d’avortements que de naissances en 2005).
Sa prise de position, nous apprend LifeSite, vient à la suite d’une déclaration non moins militante de Vladimir Serov, directeur délégué du Centre d’obstétrique et de gynécologie de l’Académie russe des sciences médicales, affirmant que 120.000 femmes par an subissent des “blessures” consécutives à un avortement légal, la séquelle la plus fréquente étant la stérilité.
Source : ici.
Il est bien évident que l’avortement sans le consentement du père est une violation des droits des parents et donc des droits de l’homme. Dans certains cas l’avortement est décidé par les grands parents, et surtout la mère de la mère et le père de l’embryon est arbitrairement mis sur la touche.
D’où cela peut-il provenir ? A mon avis d’une mentalité anti-père, anti-homme, du féminisme.
Dans les ménages monoparentaux féminins, combien y-t-il de névrose s féminines à base d’hostilité au rôle du père ?
Autrefois quand le mariage des mineurs était possible, le dissentiment des parents entrainait autorisation. Ne pourrait-on imaginer qu’en cas de dissentiment entre les parents, il pourrait être décidé “autorisation de vie” pour l’enfant.
Cela responsabiliserait le père aussi.
Cela serait un petit progrès et sauverait des enfants.