Le 11 octobre avait lieu la messe de rentrée des parlementaires et des hommes politiques en la paroisse Ste Clotilde à Paris (VIIe), messe célébrée par le cardinal-archevêque de Paris, qui a profité de l‘homélie pour demander aux politiciens -nombreux- présents dans l’assemblée, de conformer leurs promesses avec leurs actes. Et pour ce faire, il s’appuie sur le passage de l’Evangile où Jésus fustige l’hypocrisie des pharisiens :
Le déjeuner de Jésus chez Simon le Pharisien fait ressortir ce qu’en d’autres passages des évangiles Jésus désigne comme l’hypocrisie des pharisiens, c’est-à-dire la déformation qui les conduisait à privilégier la rectitude formelle et extérieure par rapport à la justice du cœur. Tous, nous sommes tentés par ce risque d’accorder plus d’importance à ce qui se voit qu’à ce qui reste caché dans le secret de notre conscience. Dans notre période actuelle, ce risque doit être analysé finement puisque beaucoup des discours publics que nous entendons et que nous allons entendre vont solliciter les suffrages des électeurs et sont souvent soupçonnés de cacher leurs véritables convictions.
C’est pourquoi, Mgr Vingt-Trois déclare plus loin :
La parole publique suppose toujours l’engagement de celui qui parle.
Photo : le père Rougé, curé de Ste Clotilde en conversation avec Christine Boutin.