Dans son discours lors de la rencontre avec la communauté juive de Berlin, Benoît XVI a déclaré:
Le «tout-puissant» Adolf Hitler, c’était une idole païenne qui voulait se mettre à la place du Dieu biblique, Créateur et Père de tous les hommes. Avec le refus du respect pour ce Dieu unique se perd toujours aussi le respect pour la dignité de l’homme. Ce dont est capable l’homme qui refuse Dieu et quel visage peut prendre un peuple dans le «non» à ce Dieu, les horribles images provenant des camps de concentration à la fin de la guerre l’ont révélé.
Malheureusement, ce lien intime entre le rejet de Dieu et le mépris pour l’homme, Sa créature, reste d’actualité. Si nous avons pu dire, à maintes reprises, dans ces colonnes, que la démocratie relativiste était une nouvelle forme de totalitarisme, c’est bien parce qu’elle érige l’athéisme pratique en principe fondamental de la vie en société. Et que, par conséquent, elle se trouve aussi incapable que le IIIe Reich ou l’Union soviétique de reconnaître la réalité objective de la nature humaine, qui se trouve ainsi livrée à l’arbitraire des puissants du jour. D’où l’impératif qui s’impose à nous, catholiques, de rester inébranlables dans la défense des fameux “points non négociables” (qui ne sont qu’un minimum minimorum, mais qui sont aussi la pierre de touche du mépris de nos sociétés pour l’homme).