Le site américain Rorate caeli a publié un passage d’une lettre de Benoît XVI à son ami, Peter Beyerhaus, professeur luthérien allemand. Le sens général de cette lettre avait été publié voici plusieurs mois (dans un résumé de Beyerhaus lui-même), mais ceci est un passage exact de la lettre du Pape (datée du 4 mars dernier):
Je comprends très bien votre préoccupation concernant ma participation à la rencontre d’Assise. Cependant, cette commémoration devait de toute façon être célébrée et, tout bien considéré, il m’a semblé que la meilleure chose serait pour moi d’y aller personnellement, afin d’en déterminer le sens. Je vais néanmoins tout faire pour qu’une interprétation syncrétiste ou relativiste de l’événement soit impossible et pour que ce qui reste, soit ce que j’ai toujours cru et confessé – et sur quoi j’ai appelé l’attention de l’Eglise dans la déclaration «Dominus Iesus».
Je précise que ma traduction n’est pas littérale. Et que la version anglaise, que j’ai utilisée, n’est pas la version originale. Mais le sens, en tout cas, me semble fondamental: le Pape insiste pour prohiber toute interprétation syncrétiste et relativiste et pour lire Assise III dans la lumière de “Dominus Jesus”. Attendons de voir ce qui sortira finalement de l’événement, mais cette mise au point est une bonne nouvelle.
il me semble effectivement preferable que notre Saint-Pere y participe lui-meme, afin qu’il n’y ait pas perversion de Sa Pensee !… (vous comprenez ce que je veux dire… )
vu comme notre Saint-Pere a remonte les bretelles aux Allemands, Il me semble dans un excellent etat d’esprit pour intervenir a Assise ; nous allons suivre avec soin et grand interet.
ET réjouissons nous car toujours à l’occasion de ce voyage en Allemagne, son très remarqué discours sur Luther a permis de montrer en quoi les interrogations de celui-ci étaient encore d’actualité dans notre Église aujourd’hui. Par ses relations avec les orthodoxes d’une part, les protestants d’autre part, Benoît XVI est un grand pape œcuménique.
Une autre solution : pas d’Assise III.
est ce inimaginable?