Samedi dernier, je vous signalais ici, la générosité de l’administration Obama pour
l’université ci-devant catholique de Notre Dame. En quelque sorte, le prix de la trahison de son identité catholique. Mais le petit pactole que va recevoir Notre Dame n’était pas «
pour solde de tout compte » comme on dit… Loin de là !
La même source officielle que précédemment, c’est-à-dire le service de la communication de l’université, nous annonçait fièrement le 7 août dernier que le ministre de l’Énergie de
l’administration Obama, Steven Chu avait décidé d’allouer une subvention de 18,5 millions de $ à l’université pour contribuer à la création de son Energy Frontier Research
Center (EFRC), sorte de laboratoire d’étude des énergies extrêmes (nanotechnologies, sources lumineuses de haute intensité, de diffusion de la lumière à partir des neutrons, etc. Ne
m’en demandez pas plus, car je suis ignare en ces matières… Mais un peu moins pour comprendre la sollicitude sonnante et trébuchante de la Maison Blanche envers cette université et les
raisons de la reptation de son président le P. Jenkins devant « The One »… Chacun d’entre vous est libre d’en tirer la conclusion qu’il veut.
Petit détail final qui ne manque pas d’intérêt.
Les « richesses du Vatican » sont l’un des marronniers habituels des journaux et des ennemis de l’Église (ces deux ensembles se recouvrant presque à l’identique). En fait de « richesses » le
dernier budget du Saint Siège montrait des recettes de 203,6 millions d’€. Ce qui est fort modeste.
Mais connaissez-vous le montant des recettes du dernier budget de l’Université Notre Dame (année 2009-2010) ? Vous êtes bien assis ? Plus d’un milliard de $, soit plus de 706 millions d’€,
c’est-à-dire 3,5 fois celui du Saint Siège…