Mgr Alain Castet, évêque de Luçon, s’indigne dans un communiqué :
Hier, une famille tchétchène de huit enfants, accueillie à la Roche-sur-Yon depuis le printemps, a été conduite au Centre de rétention administrative de Rennes. De nombreuses personnes, parmi lesquelles des chrétiens engagés auprès des migrants, ont été bouleversées par cet événement douloureux, qui ne peut laisser personne indifférent. La défense de la dignité humaine et l’attention aux personnes en situation de souffrance n’est pas le monopole des chrétiens. L’Evangile et la doctrine sociale de l’Eglise nous appellent cependant à tenir ensemble le respect de tout homme, la responsabilité des Etats dans la nécessaire régulation des flux migratoires et une charité soucieuse à la fois de chacun et du bien commun. A l’écoute de la situation difficile des migrants, confiant dans le sens des responsabilités des autorités publiques dans le cadre de la loi française et de la réglementation européenne, j’encourage les associations et mouvements engagés auprès des migrants à poursuivre leur service de proximité et de juste éveil des consciences.
Personnellement, je ne vois pas bien ce qui est douloureux dans le fait de mettre une famille dans un Centre de rétention administratif. Ce n’est ni le goulag, ni une prison. Et c’est plutôt conforme à la doctrine sociale de l’Eglise que de ne pas séparer les membres de cette famille. Ce texte ne dit pas si elle était en situation irrégulière, mais il semble que oui puisque c’est le rôle de ces Centres administratifs que de placer les personnes entrées illégalement sur le territoire. Et les fameuses associations “engagées” auprès des migrants, sont trop souvent engagées surtout auprès des clandestins, alors même que la doctrine sociale de l’Eglise demande à ces derniers de respecter les lois du pays d’accueil. J’avoue ne pas trop comprendre quelle caution a eu besoin d’exprimer Mgr Castet à travers ce message.