Je sais, je sais… on ne doit pas traiter son frère ou son prochain de « fou » de crainte de « la géhenne de feu » (Mt 5, 22). C’est pourquoi
j’utilise le mode interrogatif. Pourtant… La South Bend Tribune du 21 avril reproduit une allocution improvisée du P. John Jenkins prononcée la veille à la mairie de South
Bend, la ville où est édifiée Notre Dame. Il s’agissait d’une réunion célébrant les soixante ans de l’athlétisme afro-américain à l’université. Bon. Voici les paroles principales du P.
Jenkins à l’auditoire, telles qu’elles sont retranscrites par le journaliste Curt Rallo et que je commente entre crochets et en rouge :
« Nous sommes très fiers et honorés [c’est au contraire un déshonneur pour ND] de recevoir le premier Président afro-américain des États-Unis dans
quelques semaines pour prononcer le discours de commencement [c’est bien là offrir une tribune en violation des dispositions épiscopales]. C’est un événement
extraordinaire pour nous [c’est surtout une catastrophe pour l’identité catholique de ND]. Nous sommes extraordinairement fiers [de quelque chose d’extraordinairement honteux]. Le président Obama aurait pu, de toute évidence, choisir n’importe quelle université du pays pour prononcer le discours
de commencement [qu’il ait précisément choisi ND – ou qu’on le lui ai suggéré – devrait mettre la puce à l’oreille…], et cette université aurait été enchantée
de l’avoir, mais il vient à Notre Dame et nous en sommes exceptionnellement fiers [troisième “fier” ! cf. les trois reniements de saint Pierre]. Comme je suis
sûr que vous le savez, s’il vous arrive de lire la presse, cette venue a suscité une controverse [le mot est faible : c’est une insurrection] par ce qu’elle
touche un nerf très sensible dans la communauté catholique, le problème de l’avortement et le problème de la vie [c’est un problème qui ne touche pas que la
communauté catholique mais qui est d’importance pour la société tout entière], et c’est quelque chose de très important pour nous [pas que pour les
catholiques]. Je crois que c’est très malheureux que ce grand événement de la venue du président Obama sur notre campus ait été un peu obscurci [un peu ?
alors qu’il s’agit du plus gros scandale jamais survenu dans l’histoire de ND !] par cette controverse, mais nous croyons ce que nous croyons et nous sommes clairs là-dessus [précisément pas] mais en même temps nous reconnaissons en lui un chef remarquable [en quoi ? il vient juste d’arriver au pouvoir et
accumule les erreurs dans tous les domaines…] et une personne remarquable qui a déjà tant fait [en matière d’horreurs quand il était sénateur de l’Illinois ou
des États-Unis, on peut vraiment dire qu’il a beaucoup fait !]. Il va parler à nos diplômés d’une manière tellement éloquente [Jenkins en “Perrette et le pot
au lait”…]. C’est un de nos grands orateurs de notre temps [Hitler en fut aussi un au sien ! Le talent d’Obama est de savoir lire avec les intonations qu’il
faut – et qu’il a apprises dans sa formation de révolutionnaire à Chicago – le texte qui défile sur un prompteur ; sans prompteur c’est un “pondeur d’heu”], et nous n’éprouvons que de la
fierté à l’avoir parmi nous [une fierté mal placée, et la quatrième occurrence du terme] (…) Le président Obama représente un point pivot dans notre histoire,
je le pense [le passage des ténèbres à la lumière ; nous connaissons cela en France…] Nous allons l’accueillir en grande pompe [il y en a qui, sous la forme de coups, se perdent…] et nous serons heureux de l’avoir chez nous [un bonheur qui ne sera pas universellement
partagé] ».
Bon, au moins on sait pour qui Jenkins a voté le 4 novembre dernier. Mais avouez qu’un tel enthousiasme où la moindre trace de discernement a totalement disparu, relève davantage d’un
problème mental que de la satisfaction d’avoir fait un “joli coup”. Et c’est pourquoi je pense que Jenkins est un tantinet dérangé côté gingin.
Il est bien connu que plus on s’enfonce dans l’erreur, plus on “déraille”.
Les allégations du P. Jenkins sont un modèle de dysfonctionnement cérébral en ce qui concerne la construction de ses tentatives de justifications.
Il serait plus raisonnable, au moins, de ne pas en rajouter et, au mieux, de lui faire comprendre où n’est pas sa place !
Ils sont d’une niaiserie sidérante les propos du prêtre. Un concentré de phrases banales. Cele doit tenir du sujet dont il traite.. Parce qu’il refuse le Christ comme roi de nos cœurs et de nos vies, le monde entier déboussolé se découvre un messie dans chaque nouvel arrivant. Il déchante régulièrement. Et recommence avec le prochain.
La révolution française n’a pas le monopole des prêtres-jureurs. On en rencontre pléthore aujourd’hui, au moins aussi zélés que les précédents.
Ce Père Jenkins est atteint du sida mental mental; il est très bas de plafond, et aussi “piqué”que l’évêque de Parthénia ! au point qu’on peut se demander ce qu’il fait à un poste de cette importance…encore un coup du Grappin !
Sérieusement , je crois qu’il faut se mobiliser comme il est demandé sur le site StopObama , pour envoyer des messages, non seulement aux autorités concernées aux USA , mais aussi au Vatican , sans oublier de se joindre à la neuvaine à Saint
Joseph !