J’ai déjà parlé deux fois du très intéressant article de Sandro Magister sur le retour prochain du cardinal Scola à Milan. Mais je n’ai pas encore parlé du coeur du sujet, à savoir la personnalité du nouvel archevêque. Voici quelques lignes de Magister, aussi concises que précises sur ce point:
“L’entente entre ces trois hommes [Benoît XVI et les cardinaux Ouellet et Scola] existe depuis longtemps, elle a été forgée dans des combats qu’ils ont menés ensemble. La revue théologique internationale “Communio”, fondée en 1972 par Ratzinger, Hans Urs von Balthasar et Henri de Lubac comme contrepoids conservateur au succès de la revue progressiste “Concilium”, a eu précisément en Scola et Ouellet des adeptes de la première heure et elle s’est développée à Fribourg en Suisse, à la faculté de théologie où Scola était étudiant.
Scola était arrivé à Fribourg après un parcours tortueux. Il avait été ordonné prêtre à l’âge de 29 ans, en 1970, non pas à Milan, le diocèse où il était né, mais à Teramo dont l’évêque, Abele Conigli, l’avait accueilli lorsque les séminaires milanais auxquels Scola s’était adressé trois ans plus tôt, après avoir obtenu une maîtrise de philosophie à l’Université Catholique, l’eurent rejeté parce qu’il militait au sein de Communion et libération […].
Le jeune Scola était l’un des disciples les plus en vue du fondateur de Communion et libération, don Luigi Giussani. […]
Avec l’avènement, en 1978, de Jean-Paul II, un pape ami, la route fut aplanie pour don Giussani et pour son mouvement. Scola commença à enseigner la théologie à Fribourg. Puis, à partir de 1982, à l’Université Pontificale du Latran, à Rome. En 1986 il devint consulteur de la congrégation pour la doctrine de la foi, dont le préfet était le cardinal Ratzinger.
En 1991 il est consacré évêque de Grosseto. Mais, quatre ans plus tard, il est de nouveau à Rome, en tant que recteur de l’Université du Latran, où il préside un “Institut Pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille” ayant des filiales dans le monde entier. En 2002 il est nommé patriarche de Venise et, l’année suivante, il est créé cardinal. Il figure sur la liste des papabili mais lorsque le conclave arrive, en 2005, il œuvre non pas pour lui-même, il n’y pense même pas, mais pour son maître Ratzinger.”
Magnifique nouvelle …..
Réjouissons de la venue de S Em Rev le Card SCOLA sur le siege de Milan ! Merci Tres Saint Pere ….
Gerard LETTERI
Deo gratias… merci à notre St Père.