Je lis sur le blogue de Jeanne Smits cette déclaration de Mgr Reece, archevêque de Kingston (Jamaïque), en réaction à un dithyrambe de l’Observer, quotidien national, au sujet d’une représentation choquante de Notre-Seigneur:
« Ce n’est jamais qu’une manifestation de cette tendance [qui veut que l’on attaque tout ce qu’il y a de sacré au sein de la société occidentale pour miner la foi chrétienne]. […]
Ni de près, ni de loin, je ne puis commencer à comprendre la motivation de l’Observer qui l’a conduit à étaler sur trois pleines pages le corps nu du Christ, en faisant référence à la foi sacrosainte en l’Eucharistie. Je me demande si, dans le cas où un artiste avait caricaturé Mahomet ou certains aspects du Coran, vous l’auriez monté aussi volontiers et aussi visiblement en épingle dans votre journal. »
Mgr Reece pose une excellente question, à laquelle nous attendons, de notre côté, la réponse pour les cas des sacrilèges d’Avignon et de Hasselt…
Et d’ajouter (puisqu’il s’agit, vous l’aurez sans doute compris, d’une représentation du Crucifié hyper-sexualisée):
“Dans la société occidentale, rien ne semble plus devoir être considéré comme sacré : le sexe n’est plus sacré, c’est devenu un bien de consommation ; les croyances ou les objets religieux ne sont plus tenus pour sacrés ; et le corps humain est constamment banalisé, considéré comme jetable. En somme, le mystère de la vie d’érode peu à peu. Cela ne nous empêche pas de nous interroger sur les mœurs de notre société, et nous tordons nos mains hypocritement quand des filles en âge scolaire organisent des “journées sans culottes”. Nous autres adultes avons ouvert les vannes du relativisme, de l’inconvenance, et de l’indécence : les résultats vont très loin. Le caractère sacré de la vie, lié au sens du mystère, s’évanouit très vite. Les médias doivent-ils vraiment jouer un rôle dans cette triste évolution ?”
cela pourrait être considéré comme un fait exagéré mais ce n’est que l’aboutissement d’un comportement féminin qui est devenu “normal” en occident du moins ou les femmes en grande majorité et quel que soit leur âge n’ont plus le moindre soucis d’une pudeur élémentaire en s’habillant de façon provoquante en mettant leurs attributs féminins en évidence par des habits qui leur colle à la peau , sans se soucier, que du contraire , du regard de l’autre sexe…
Et cela même chez les femmes se disant catholiques et se présentant sans aucun souci dans les églises catholiques de France et en allant communier… sans susciter de remarques aucune des prêtres