Mrg. Cattenoz, ignare impénitent, cherche des boucs émissaires, les coupables sont à rechercher ailleurs et tout spécialement dans les instances dirigeantes de l’Église.
Le Maçon régulier et chrétien que je suis s’indigne d’un tel bourrage de crâne !
Le Rite auquel j’appartiens est assurément Chrétien, il trouve ses racines dans l’Ordre des Chevaliers Teutoniques. Ainsi, pour les prélats bâtés, voici un explication maçonnique qui vaut bien la leur :
COMMENT NAÎT LE CONVENT DE WILHELMSBAD:
Cette époque, post-révolutionnaire, appelée aussi siècle des lumières, engendre dans un prodigieux bouillon de culture, l’idée novatrice du « monarque éclairé» qui se doit de mettre l’autorité qui lui a été léguée au service de la Raison. Ainsi, la France et bientôt l’Europe se détacheront peu à peu du caractère sacré de la monarchie. La société française se libérant de la pesanteur de tous les obscurantismes, les élites intellectuelles bâtissent la société sur laquelle nous vivons encore à ce jour. D’immenses découvreurs scientifiques, inventeurs, philosophes, magnétiseurs (en 1777 Mesmer, médecin autrichien quitte Vienne, pour s’installer e à Paris, il y acquiert un grand succès) se mêlent à des charlatans et aventuriers. J’en citerai deux : Cagliostro et Casanova, ce dernier, vers 1750, se fait recevoir maçon, durant son séjour à Lyon. En 1750, Jean-Baptiste Willermoz est, semble t-il, reçu Apprenti Maçon à Lyon, il avait vingt ans. La Franc-maçonnerie, fort en vogue à l’époque, avait la réputation de laisser fraterniser, dans une société française fort hiérarchisée, les bourgeois avec la noblesse. Mais ce qui semble avoir attiré le soyeux lyonnais, c’était l’origine de secrets bien gardés, savoirs mystiques, héritage des alchimistes et kabbalistes. Willermoz est un commerçant aisé, à ce titre, comme tout bon représentant de commerce, il parcourt la France et se rend souvent à Paris où il prend contact avec le comte de Clermont. Celui-ci, Grand Maître de la Grande Loge de France, lui donne patente pour créer trois loges dans la région lyonnaise. Devant les dérives autocratiques de la Grande Loge de France, en 1766, les lyonnais font scission. Á la suite de graves incidents survenus en 1767 dans les loges parisiennes, la police doit intervenir et par décret royal la maçonnerie française est suspendue. Cependant, de voyage à Paris, Jean-Baptiste Willermoz rencontre Jean-Jacques Bacon de la Chevalerie, colonel d’infanterie et ancien Grand Orateur du Grand-Orient. Celui-ci était membre d’une nouvelle société initiatique, dont le Grand Maître bordelais Don Martinès de Pasqually (sûrement juif marrane d’origine portugaise, fervent adepte du Talmud et de la Kabbale), répandait l’Ordre nouveau des Réau-Croix (à ne pas confondre avec les Rose-Croix) dont l’objectif est la recherche de la Vision Béatifique d’un Christ Rédempteur, vertu théologale dont l’objet principal est le salut, la béatitude éternelle et la participation à la gloire de Dieu. Cette vertu qui dispose le chrétien à mettre sa confiance dans les promesses du Christ, à prendre appui non sur ses forces, mais sur le secours par la grâce du Saint Esprit, le conduit à résister au mal, à l’épreuve et à garder confiance en l’avenir. L’espérance s’exprime et se nourrit dans la doxologie. Elle se différencie de l’espoir en donnant sous le regard de la foi, une perspective d’éternité et exalte les différents plans spirituels par la théurgie et par l’invocation des puissances célestes. Ainsi, en 1768, Willermoz est introduit dans l’Ordre nouveau des Élus Cohen au cours d’une impressionnante cérémonie d’initiation à Versailles. Il retourne à Lyon avec la fonction d’Inspecteur Général, mais il est vite déçu par le Grand Maître Don Martinès de Pasqually (qui envoie avec parcimonie ses monographies sybillines) et par le manque d’organisation de l’Ordre, qui a l’ambition de se substituer à la Grande Loge de France. Devant l’irritation de Willermoz, de Bacon de la Chevalerie et du marquis de Lusigan, Don Martinès de Pasqually est sommé de réorganiser l’Ordre. Claude de Saint Martin quitte l’armée en 1771 et devient le secrétaire de l’Ordre, rédigeant alors manuels d’instruction et cahiers des divers grades. Il faut noter qu’à cette époque, le Grand Maître dans une situation financière déplorable, écrit son ouvrage de référence : « Le Traité de la Réintégration des Êtres » , pure émanation des occultistes juifs, de la cabbale et du Talmud. En 1772, Martinès de Pasqually quitte Bordeaux pour Saint-Domingue, il y mourra en 1774. Peut-être par l’intermédiaire de frères Messin, avec lesquels Willermoz entretient des relations épistolaires, en 1772 il prend contact avec le Baron allemand Carl Gotthelf von Hund, réformateur de la Stricte Observance Templière et créateur d’une loge à Kittlitz. Vers 1773 et alors que l’Ordre nouveau des Réau-Croix semble se désagréger, Claude de Saint Martin séjournant à Lyon chez son ami Willermoz, rédige lui-aussi : « Des erreurs et de la vérité, ou les Hommes rappelés aux principes de la science ». C’est à son retour à Paris, qu’il sera connu sous le pseudonyme du « Philosophe inconnu ». Willermoz s’éloigne alors des Élus Cohen, il trouve un grand délassement dans la Maçonnerie renaissant de ses cendres et après la disparition, en 1770, de son Grand Maître le comte de Clermont. En 1772, le cousin du roi, le duc de Chartres Louis-Philippe d’Orléans, accepte sa nomination et devient à son tour Grand Maître. Il prendra comme assesseurs le prince de Rohan Guéménée et le duc du Luxembourg. La Maçonnerie reprenant une vie officielle, Willermoz s’empresse de se mettre au diapason de la très parisienne « Grande Loge de France » et reprend ses fonctions d’Archiviste et de Chancelier de la « Grande Loge de Lyon ». Cependant Willermoz ne voulait pas retomber dans les travers du passé et de cette frivolité toute parisienne qui recrutait « un tas de gens sans nom et sans mœurs » et qui, finalement, avait conduit les loges françaises à leur fermeture momentanée. Le soyeux lyonnais correspond assidûment avec la Loge Strasbourgeoise « La Candeur », qui représentait le « nec plus ultra » de la Franc-Maçonnerie réformée Allemande. Deux cent Loges y adhérent, bien disciplinées, travailleuses, elles recrutaient des membres distingués par leur éducation et leur talents. Cette Maçonnerie d’outre-Rhin, grandement influencée par les « Illuminati de Bavière » (ce mouvement de libres penseurs, dans la mouvance des philosophes du siècle des Lumières, avait été fondée en 1776 par le professeur de doit canon de l’Université d’Ingolstadt, le juif ashkénaze converti au catholicisme, le jésuite Adam Weishaupt) et dont le moteur était « L’Ordre Templier ». Ainsi, en 1773, Jean-Baptiste Willermoz adresse une longue missive au Grand Maître de l’Ordre, le Baron Charles de Hund (plausible descendant de Georg Hund von Wenkheim, Grand-Maître de l’Ordre des Chevaliers Teutoniques 1566 à 1572) pour obtenir patente. Ainsi, après de longs atermoiements, les frères lyonnais rejoignent les membres de l’Ordre Allemand dont la liturgie, issue du catholicisme, est fixée. C’est aussi, probablement à cette époque, que Claude de Saint-Martin se détache définitivement des ambitions de son ami lyonnais et reprend ses activités occultes. Enfin, en France, les loges allemandes se développent et pour ce faire Charles de Hund choisit le baron Weiler pour entreprendre la rectification des loges françaises. Le devoir de charité, d’aide sociale, est donc le credo de l’Ordre, puisque celui-ci continuait la « Tradition de l’Ordre Hospitalier ». Le baron Weiler meurt en 1775 et vers 1778 de nouvelles querelles d’autorité se développent au sein de la Maçonnerie Française. Au mois d’octobre 1778 se déroule à Lyon « Le Convent des Gaules », Willermoz, pour qui la Maçonnerie allemande semble être l’occupation principale, n’y participe pas et Claude de Saint Martin se brouille avec lui et ses amis. Enfin et pour unifier l’esprit des Loges qui devaient se consacrer au service de la religion, traiter de doctrine chrétienne et du progrès de l’humanité, le duc Ferdinand de Brunswick organise en juin 1782, le convent général des loges rectifiées. Ainsi l’orientation des loges est clarifiée, Willermoz collaborant alors aux « Articles Préliminaires ». Ainsi, le premier but du convent était de déterminer le vrai but de la Maçonnerie, son origine, sa filiation templière, sa doctrine, l’explication des emblèmes et allégories et la valeur de ses légendes. Enfin et après de nombreuses tractations, le convent adopta à l’unanimité les trois premiers grades et l’esquisse du quatrième. L’assemblée admit que les frères de l’intérieur adopteraient désormais les noms « d’Écuyers Novices et de Chevaliers Bienfaisants de la Citée Sainte », comme il en était déjà l’usage dans la Province lyonnaise. Ainsi, à la trentième séance, les frères se réconcilièrent par des concessions réciproques. Adversaires d’hier, mystiques et rationalistes rivalisèrent d’amabilités et pour se remémorer ces ineffables moments, qui réunissaient tous ces frères des quatre coins de l’Europe, une médaille fut frappée à l’effigie du duc Ferdinand de Brunswick.
EXTRAITS DE LA RÈGLE MAÇONNIQUE ADOPTÉE AU CONVENT DE WILHELMSBAD EN 1782:
Aime ton prochain autant que toi-même et ne lui fais jamais ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît. Sers-toi du don sublime de la parole, signe extérieur de ta domination sur la Nature, pour aller au-devant des besoins d’autrui et pour exciter dans tous les cœurs le feu sacré de la vertu. Sois affable et officieux, édifie par ton exemple; partage la félicité d’autrui sans jalousie. Ne permets jamais à l’envie de s’élever un instant dans ton sein, elle troublerait la source pure de ton bonheur, et ton âme serait en proie à la plus triste des furies. Pardonne à ton ennemi; ne t’en venge que par des bienfaits. Rappelles-toi toujours que c’est là le triomphe le plus beau que la raison puisse obtenir sur l’instinct, et que le Maçon oublie les injures, mais jamais les bienfaits. En te dévouant ainsi au bien d’autrui, n’oublie point ta propre perfection. Descends souvent dans ton cœur, pour en sonder les replis les plus cachés. La connaissance de soi-même est le grand pivot des préceptes maçonniques. Étudie enfin le sens des symboles et des emblèmes que l’Ordre te présente. La nature même voile la plupart de ses secrets; elle veut être observée, comparée et surprise souvent dans ses effets. De toutes les sciences dont le vaste champ présente les résultats les plus heureux à l’industrie de l’homme et à l’avantage de la société, celle qui t’enseignera les rapports entre Dieu, l’univers et toi, comblera tes désirs et t’apprendra à mieux remplir tes devoirs. Dans la foule immense des êtres dont cet univers est peuplé, tu as choisi, par un vœu libre, les Maçons pour tes frères. N’oublie donc jamais que tout Maçon, de quelque religion, pays ou condition qu’il soit, en te présentant sa main droite, symbole de la franchise fraternelle, a des droits sacrés sur ton assistance et sur ton amitié. Fidèle au vœu de la nature, qui fut l’égalité, le Maçon rétablit dans ses temples les droits originaires de la famille humaine; il ne sacrifie jamais aux préjugés populaires, et le niveau sacré assimile ici tous les Etats. Garde-toi d’établir parmi nous des distinctions factices, que nous désavouons: laisse tes dignités et tes décorations profanes à la porte, et n’entre qu’avec l’escorte de tes vertus.Quel que soit ton rang dans le monde, cède le pas dans nos Loges au plus vertueux, au plus éclairé. Il est surtout une loi que tu as promis d’observer scrupuleusement: c’est celle du secret le plus inviolable sur nos rituels, cérémonies, signes, et la forme de notre Association. Garde-toi de croire que cet engagement est moins sacré que les serments que tu prononceras dans la société civile.Tu fus libre en le prononçant : mais tu ne l’es plus de rompre le secret qui te lie.
J’ai dit mes frères
Jean-Marie Brunier
Merci pour le lien vers l’article d’origine. Très instructif.
.
Mgr Cattenoz ne s’encombre pas de langue de buis ! Cela nous change. Et si ça gratouille certains tant mieux.
.
Si un évêque est jugé consensuel, c’est sûrement qu’il a oublié quelque chose de l’évangile en route. Jésus a plu aux foules car il parlait au coeur. Mais il n’a jamais été jugé consensuel ! La liturgie des Rameaux que nous venons de vivre nous le rappelle avec justesse.
somme surpris que cette expo face objet
dune telle attaque surtout sur le rituel
concernant l ordre chevaleresque R E R d esprit chrétien avec for respect pour la
religion Catholique seul les bêtiser sont
recru dans cette obéissance et d autres
brunier aurait mieux a garder le silence
ces choses expliques sous le maillet
Respect a toutes les expressions spirituel
elle sont inspirée par la providence ou DIEU
PAS de discours inutile semaine Sainte un homme cet offert en holocauste recherchons
la fraternité et respect JÉSUS NOUS OBLIGE par sont exemple par la douce volontés du
PÈRE amen J M
Mrg. Cattenoz, ignare impénitent, cherche des boucs émissaires, les coupables sont à rechercher ailleurs et tout spécialement dans les instances dirigeantes de l’Église.
Le Maçon régulier et chrétien que je suis s’indigne d’un tel bourrage de crâne !
Le Rite auquel j’appartiens est assurément Chrétien, il trouve ses racines dans l’Ordre des Chevaliers Teutoniques. Ainsi, pour les prélats bâtés, voici un explication maçonnique qui vaut bien la leur :
COMMENT NAÎT LE CONVENT DE WILHELMSBAD:
Cette époque, post-révolutionnaire, appelée aussi siècle des lumières, engendre dans un prodigieux bouillon de culture, l’idée novatrice du « monarque éclairé» qui se doit de mettre l’autorité qui lui a été léguée au service de la Raison. Ainsi, la France et bientôt l’Europe se détacheront peu à peu du caractère sacré de la monarchie. La société française se libérant de la pesanteur de tous les obscurantismes, les élites intellectuelles bâtissent la société sur laquelle nous vivons encore à ce jour. D’immenses découvreurs scientifiques, inventeurs, philosophes, magnétiseurs (en 1777 Mesmer, médecin autrichien quitte Vienne, pour s’installer e à Paris, il y acquiert un grand succès) se mêlent à des charlatans et aventuriers. J’en citerai deux : Cagliostro et Casanova, ce dernier, vers 1750, se fait recevoir maçon, durant son séjour à Lyon. En 1750, Jean-Baptiste Willermoz est, semble t-il, reçu Apprenti Maçon à Lyon, il avait vingt ans. La Franc-maçonnerie, fort en vogue à l’époque, avait la réputation de laisser fraterniser, dans une société française fort hiérarchisée, les bourgeois avec la noblesse. Mais ce qui semble avoir attiré le soyeux lyonnais, c’était l’origine de secrets bien gardés, savoirs mystiques, héritage des alchimistes et kabbalistes. Willermoz est un commerçant aisé, à ce titre, comme tout bon représentant de commerce, il parcourt la France et se rend souvent à Paris où il prend contact avec le comte de Clermont. Celui-ci, Grand Maître de la Grande Loge de France, lui donne patente pour créer trois loges dans la région lyonnaise. Devant les dérives autocratiques de la Grande Loge de France, en 1766, les lyonnais font scission. Á la suite de graves incidents survenus en 1767 dans les loges parisiennes, la police doit intervenir et par décret royal la maçonnerie française est suspendue. Cependant, de voyage à Paris, Jean-Baptiste Willermoz rencontre Jean-Jacques Bacon de la Chevalerie, colonel d’infanterie et ancien Grand Orateur du Grand-Orient. Celui-ci était membre d’une nouvelle société initiatique, dont le Grand Maître bordelais Don Martinès de Pasqually (sûrement juif marrane d’origine portugaise, fervent adepte du Talmud et de la Kabbale), répandait l’Ordre nouveau des Réau-Croix (à ne pas confondre avec les Rose-Croix) dont l’objectif est la recherche de la Vision Béatifique d’un Christ Rédempteur, vertu théologale dont l’objet principal est le salut, la béatitude éternelle et la participation à la gloire de Dieu. Cette vertu qui dispose le chrétien à mettre sa confiance dans les promesses du Christ, à prendre appui non sur ses forces, mais sur le secours par la grâce du Saint Esprit, le conduit à résister au mal, à l’épreuve et à garder confiance en l’avenir. L’espérance s’exprime et se nourrit dans la doxologie. Elle se différencie de l’espoir en donnant sous le regard de la foi, une perspective d’éternité et exalte les différents plans spirituels par la théurgie et par l’invocation des puissances célestes. Ainsi, en 1768, Willermoz est introduit dans l’Ordre nouveau des Élus Cohen au cours d’une impressionnante cérémonie d’initiation à Versailles. Il retourne à Lyon avec la fonction d’Inspecteur Général, mais il est vite déçu par le Grand Maître Don Martinès de Pasqually (qui envoie avec parcimonie ses monographies sybillines) et par le manque d’organisation de l’Ordre, qui a l’ambition de se substituer à la Grande Loge de France. Devant l’irritation de Willermoz, de Bacon de la Chevalerie et du marquis de Lusigan, Don Martinès de Pasqually est sommé de réorganiser l’Ordre. Claude de Saint Martin quitte l’armée en 1771 et devient le secrétaire de l’Ordre, rédigeant alors manuels d’instruction et cahiers des divers grades. Il faut noter qu’à cette époque, le Grand Maître dans une situation financière déplorable, écrit son ouvrage de référence : « Le Traité de la Réintégration des Êtres » , pure émanation des occultistes juifs, de la cabbale et du Talmud. En 1772, Martinès de Pasqually quitte Bordeaux pour Saint-Domingue, il y mourra en 1774. Peut-être par l’intermédiaire de frères Messin, avec lesquels Willermoz entretient des relations épistolaires, en 1772 il prend contact avec le Baron allemand Carl Gotthelf von Hund, réformateur de la Stricte Observance Templière et créateur d’une loge à Kittlitz. Vers 1773 et alors que l’Ordre nouveau des Réau-Croix semble se désagréger, Claude de Saint Martin séjournant à Lyon chez son ami Willermoz, rédige lui-aussi : « Des erreurs et de la vérité, ou les Hommes rappelés aux principes de la science ». C’est à son retour à Paris, qu’il sera connu sous le pseudonyme du « Philosophe inconnu ». Willermoz s’éloigne alors des Élus Cohen, il trouve un grand délassement dans la Maçonnerie renaissant de ses cendres et après la disparition, en 1770, de son Grand Maître le comte de Clermont. En 1772, le cousin du roi, le duc de Chartres Louis-Philippe d’Orléans, accepte sa nomination et devient à son tour Grand Maître. Il prendra comme assesseurs le prince de Rohan Guéménée et le duc du Luxembourg. La Maçonnerie reprenant une vie officielle, Willermoz s’empresse de se mettre au diapason de la très parisienne « Grande Loge de France » et reprend ses fonctions d’Archiviste et de Chancelier de la « Grande Loge de Lyon ». Cependant Willermoz ne voulait pas retomber dans les travers du passé et de cette frivolité toute parisienne qui recrutait « un tas de gens sans nom et sans mœurs » et qui, finalement, avait conduit les loges françaises à leur fermeture momentanée. Le soyeux lyonnais correspond assidûment avec la Loge Strasbourgeoise « La Candeur », qui représentait le « nec plus ultra » de la Franc-Maçonnerie réformée Allemande. Deux cent Loges y adhérent, bien disciplinées, travailleuses, elles recrutaient des membres distingués par leur éducation et leur talents. Cette Maçonnerie d’outre-Rhin, grandement influencée par les « Illuminati de Bavière » (ce mouvement de libres penseurs, dans la mouvance des philosophes du siècle des Lumières, avait été fondée en 1776 par le professeur de doit canon de l’Université d’Ingolstadt, le juif ashkénaze converti au catholicisme, le jésuite Adam Weishaupt) et dont le moteur était « L’Ordre Templier ». Ainsi, en 1773, Jean-Baptiste Willermoz adresse une longue missive au Grand Maître de l’Ordre, le Baron Charles de Hund (plausible descendant de Georg Hund von Wenkheim, Grand-Maître de l’Ordre des Chevaliers Teutoniques 1566 à 1572) pour obtenir patente. Ainsi, après de longs atermoiements, les frères lyonnais rejoignent les membres de l’Ordre Allemand dont la liturgie, issue du catholicisme, est fixée. C’est aussi, probablement à cette époque, que Claude de Saint-Martin se détache définitivement des ambitions de son ami lyonnais et reprend ses activités occultes. Enfin, en France, les loges allemandes se développent et pour ce faire Charles de Hund choisit le baron Weiler pour entreprendre la rectification des loges françaises. Le devoir de charité, d’aide sociale, est donc le credo de l’Ordre, puisque celui-ci continuait la « Tradition de l’Ordre Hospitalier ». Le baron Weiler meurt en 1775 et vers 1778 de nouvelles querelles d’autorité se développent au sein de la Maçonnerie Française. Au mois d’octobre 1778 se déroule à Lyon « Le Convent des Gaules », Willermoz, pour qui la Maçonnerie allemande semble être l’occupation principale, n’y participe pas et Claude de Saint Martin se brouille avec lui et ses amis. Enfin et pour unifier l’esprit des Loges qui devaient se consacrer au service de la religion, traiter de doctrine chrétienne et du progrès de l’humanité, le duc Ferdinand de Brunswick organise en juin 1782, le convent général des loges rectifiées. Ainsi l’orientation des loges est clarifiée, Willermoz collaborant alors aux « Articles Préliminaires ». Ainsi, le premier but du convent était de déterminer le vrai but de la Maçonnerie, son origine, sa filiation templière, sa doctrine, l’explication des emblèmes et allégories et la valeur de ses légendes. Enfin et après de nombreuses tractations, le convent adopta à l’unanimité les trois premiers grades et l’esquisse du quatrième. L’assemblée admit que les frères de l’intérieur adopteraient désormais les noms « d’Écuyers Novices et de Chevaliers Bienfaisants de la Citée Sainte », comme il en était déjà l’usage dans la Province lyonnaise. Ainsi, à la trentième séance, les frères se réconcilièrent par des concessions réciproques. Adversaires d’hier, mystiques et rationalistes rivalisèrent d’amabilités et pour se remémorer ces ineffables moments, qui réunissaient tous ces frères des quatre coins de l’Europe, une médaille fut frappée à l’effigie du duc Ferdinand de Brunswick.
EXTRAITS DE LA RÈGLE MAÇONNIQUE ADOPTÉE AU CONVENT DE WILHELMSBAD EN 1782:
Aime ton prochain autant que toi-même et ne lui fais jamais ce que tu ne voudrais pas qu’on te fît. Sers-toi du don sublime de la parole, signe extérieur de ta domination sur la Nature, pour aller au-devant des besoins d’autrui et pour exciter dans tous les cœurs le feu sacré de la vertu. Sois affable et officieux, édifie par ton exemple; partage la félicité d’autrui sans jalousie. Ne permets jamais à l’envie de s’élever un instant dans ton sein, elle troublerait la source pure de ton bonheur, et ton âme serait en proie à la plus triste des furies. Pardonne à ton ennemi; ne t’en venge que par des bienfaits. Rappelles-toi toujours que c’est là le triomphe le plus beau que la raison puisse obtenir sur l’instinct, et que le Maçon oublie les injures, mais jamais les bienfaits. En te dévouant ainsi au bien d’autrui, n’oublie point ta propre perfection. Descends souvent dans ton cœur, pour en sonder les replis les plus cachés. La connaissance de soi-même est le grand pivot des préceptes maçonniques. Étudie enfin le sens des symboles et des emblèmes que l’Ordre te présente. La nature même voile la plupart de ses secrets; elle veut être observée, comparée et surprise souvent dans ses effets. De toutes les sciences dont le vaste champ présente les résultats les plus heureux à l’industrie de l’homme et à l’avantage de la société, celle qui t’enseignera les rapports entre Dieu, l’univers et toi, comblera tes désirs et t’apprendra à mieux remplir tes devoirs. Dans la foule immense des êtres dont cet univers est peuplé, tu as choisi, par un vœu libre, les Maçons pour tes frères. N’oublie donc jamais que tout Maçon, de quelque religion, pays ou condition qu’il soit, en te présentant sa main droite, symbole de la franchise fraternelle, a des droits sacrés sur ton assistance et sur ton amitié. Fidèle au vœu de la nature, qui fut l’égalité, le Maçon rétablit dans ses temples les droits originaires de la famille humaine; il ne sacrifie jamais aux préjugés populaires, et le niveau sacré assimile ici tous les Etats. Garde-toi d’établir parmi nous des distinctions factices, que nous désavouons: laisse tes dignités et tes décorations profanes à la porte, et n’entre qu’avec l’escorte de tes vertus.Quel que soit ton rang dans le monde, cède le pas dans nos Loges au plus vertueux, au plus éclairé. Il est surtout une loi que tu as promis d’observer scrupuleusement: c’est celle du secret le plus inviolable sur nos rituels, cérémonies, signes, et la forme de notre Association. Garde-toi de croire que cet engagement est moins sacré que les serments que tu prononceras dans la société civile.Tu fus libre en le prononçant : mais tu ne l’es plus de rompre le secret qui te lie.
J’ai dit mes frères
Jean-Marie Brunier
Merci pour le lien vers l’article d’origine. Très instructif.
.
Mgr Cattenoz ne s’encombre pas de langue de buis ! Cela nous change. Et si ça gratouille certains tant mieux.
.
Si un évêque est jugé consensuel, c’est sûrement qu’il a oublié quelque chose de l’évangile en route. Jésus a plu aux foules car il parlait au coeur. Mais il n’a jamais été jugé consensuel ! La liturgie des Rameaux que nous venons de vivre nous le rappelle avec justesse.
ah mais oui, c’est l’essence même de l’activité des FM
somme surpris que cette expo face objet
dune telle attaque surtout sur le rituel
concernant l ordre chevaleresque R E R d esprit chrétien avec for respect pour la
religion Catholique seul les bêtiser sont
recru dans cette obéissance et d autres
brunier aurait mieux a garder le silence
ces choses expliques sous le maillet
Respect a toutes les expressions spirituel
elle sont inspirée par la providence ou DIEU
PAS de discours inutile semaine Sainte un homme cet offert en holocauste recherchons
la fraternité et respect JÉSUS NOUS OBLIGE par sont exemple par la douce volontés du
PÈRE amen J M
Etrange autant de polémique, mais bon en France on aime polémiquer :-)