En marge de l’affaire de la Caritas Internationalis, je lis, sur le blogue Perepiscopus, ces quelques lignes du journaliste Jean-Pierre Moreau:
“Depuis de nombreuses années le CCFD aide la révolution au Mexique. Nous l’avions déjà signalé en 1985, avec le financement de la revue des jésuites libérationnistes, « Christus » et de leur Centre Antonio Montesinos. Bien que selon les annonces du CCFD, le Centre Antonio Montesinos (CAM), ne figure pas aujourd’hui parmi les bénéficiaires de fonds, le CCFD apparaît toujours parmi les financiers du CAM. Erreur ou dissimulation ? Le CAM est l’illustration même de ce que nous ne cessons de répéter. La révolution change de visage mais elle est toujours la même. Hier l’accent était mis sur la théologie de la libération et le CAM était un centre de diffusion parmi les plus importants et les plus actifs d’Amérique Latine. Aujourd’hui sans cesser d’être un vecteur de la théologie de la libération revue et corrigée modèle écolo-mondialiste, le CAM diffuse une idéologie de mort tout aussi destructrice de la société [il s’agit de la promotion de l’avortement] […]
Je rappelle que l’affaire de Lesley Anne KNIGHT, débarquée de Caritas Internationalis, est dûe à l’appui qu’elle a donné à l’agence canadienne Développement et Paix qui finance une association mexicaine pro-avortement, PRODH, animée par un jésuite le Père Luis Arriaga ! (à suivre dans les prochains jours).
Comme on peut le voir, le CCFD n’est pas seul en cause, mais ce sont tous les majeurs de la charité mondiale catholique qui sont entrés dans une dérive inouïe : Canada, Etats-Unis, France et autres dont nous découvrirons les abominations. Tous les médias catholiques devraient faire l’effort de relayer ces faits et de se conforter les uns les autres dans cette gigantesque bataille à commencer par Provida au Mexique.”