Deux faits ponctuels mais significatifs me reviennent en particulier à l’esprit concernant la cérémonie d’ordination et la messe. A la consécration, on eut droit, si j’ai bien entendu, à un « Corps du Christ livré pour nous » lancé par Mgr Léonard. Ce chant, non prévu par les normes liturgiques, masquait mal l’indigence d’une liturgie qui confond simplicité et misère. Vers la fin de la cérémonie, Mgr Kockerols, encore peu habitué à la mitre, coiffa celle-ci dans le mauvais sens et se retrouva avec les fanons sur le visage. Hilarité générale. Mgr Léonard lança alors une plaisanterie qui n’aurait pas été hors de propos lors de la fête qui suivit, mais qui en dit long sur le manque de transcendance de la cérémonie.
(A suivre)