Jeanne Smits a traduit un beau communiqué des évêques d’Uruguay à propos de projets de “dépénalisation” de l’avortement:
“Alors que nous nous préparons à la fête de Pâques, fête de la Vie, notre cœur de pasteurs bat contre la proposition d’une culture de la mort, dont le signe est l’insistance de certains en faveur de l’avortement.
On ne peut jamais approuver la destruction d’une vie innocente. Dans une société qui protèges les droits humains, nous proclamons la défense du droit fondamental à la vie des êtres humains les plus vulnérables. La mise à mort du plus faible, de l’innocent, de celui qui a des capacités différentes, ne revient pas seulement à ôter une vie, mais à amputer une génération. En ce sens, il nous semble paradoxal qu’au moment où l’on souhaite augmenter les naissances, en raison de l’hiver démographique qui affecte notre nation, où l’on parle d’avoir recours aux citoyens d’autres pays pour peupler notre sol uruguayen, on soutient des lois pour décimer notre population.
Nous lançons un nouvel appel à la conscience de notre peuple et de nos gouvernants à propos de ce thème d’une importance primordiale. Nous pensons qu’il est nécessaire de faire un effort d’imagination et d’humanité pour trouver des solutions qui, devant les grossesses non désirées, tiennent compte de la vie des mères et de leurs enfants en gestation.”