Mgr Centène, évêque de Vannes qui s’est distingué dans son soutien aux chrétiens d’Orient, a déclaré récemment:
“Souvent, on pense que les chrétiens du Proche et du Moyen Orient bénéficient d’une relative liberté de culte. Or, la liberté religieuse, ce n’est pas seulement la liberté de culte. C’est aussi la liberté de conscience et donc la possibilité de se convertir au christianisme sans être persécuté. Il n’existe pas de vraie liberté de conscience lorsque certains États tolèrent, voire promeuvent, le viol de la conscience par des moyens que le simple respect de la justice et de la dignité humaine réprouve.”
NB: Naturellement, il me semble que ces prises de position sont des prises de position de soutien aux chrétiens d’Orient (et aux chrétiens persécutés en général) et qu’il ne faut pas nécessairement les lire comme des choix doctrinaux – la “liberté de conscience”, sans autre précision, posant de graves problèmes à la doctrine catholique
Bonjour,
il faut lire l’ensemble de l’interview sur le site de famille chrétienne dans laquelle Mgr Centène dit bien que la conscience n’est pas créatrice de vérité: “La vérité est la vérité quelle que soit l’opinion”. Mais il affirme qu’elle est un sanctuaire inviolable dans le sens où elle est le lieu de la responsabilité propre de l’homme face à Dieu. Il n’y a là-dedans aucun relativisme visant à dire qu’il y aurait un “droit à l’erreur”.