La chairté, c’est bien d’en parler. C’est mieux d’agir. Eh bien, l’Eglise a une tradition bimillénaire d’action en ce domaine et n’a pas de leçon, à recevoir de quiconque. Exemple récent: Mgr Jorge Ortiga, archevêque de Braga (Portugal), a invité les prêtres de son diocèse, fortement touchés par la crise économique, à verser, à l’approche de Noël, un mois de salaire aux oeuvres sociales de l’Eglise.
“Les temps sociaux que nous vivons sont d’une extrême gravité. Nous ne pouvons pas l’ignorer et nous devrons manifester un amour concret au peuple.”
Merci, Monseigneur, pour ce bel exemple!
ah bien sûr que le geste est à souligner… on affirme donc que c’est l’argent qui manque pour acheter les produits dans ce pays. Les produits ne semblent pas manquer, le Portugal est un pays très riche. Mais le système de distribution de l’argent fait défaut… donc, et aussi, un geste de charité sûr serait d’enseigner au peuple pourquoi il se retrouve privé d’argent en face de l’abondance et de lui expliquer comment faire la réforme monétaire nécessaire. La charité se transformerait en justice…