Comme je l’écrivais ici hier les quatre présidents des quatre universités catholiques du
diocèse de Scranton que l’ordinaire, Mgr Joseph F. Martino, avait sommés, par lettre du 1er avril, de lui dire si des moyens contraceptifs étaient disponibles pour leurs étudiants, ont
répondu conjointement, comme je l’ai annoncé, dans la journée d’hier à l’évêque : « Les préservatifs ne sont pas disponibles sur nos campus et nos centres de santé pour les étudiants ne
fournissent de contraceptifs ni sous la forme orale ni sous aucune autre forme. C’est, par conséquent, en toute certitude que nous pouvons vous assurer que nos centres de santé ont une pratique
qui respecte et ne viole pas l’enseignement catholique ».
Tout en demeurant vigilant – on peut lui faire confiance là-dessus –, l’évêque peut donc être rassuré. Ceux qui le sont moins, ce sont les établissements catholiques d’enseignement du diocèse et
d’autres diocèses, de plus en plus nombreux : les ordinaires diocésains entendent désormais exercer un contrôle plus rigoureux en matières de doctrine et de morale sur les institutions
labellisées “catholiques”. Des évêques ont sifflé la fin de la récréation libérale. Enfin !