Bon, j’avoue ne pas être entièrement convaincu par cette petite vidéo de l’archidiocèse de Washington, D.C., charmante au demeurant, mais un peu en… retrait de la main. Vous pouvez la découvrir (à condition de bien parler l’anglais). Vous y découvrirez Thomas avec son maillot bleu, habitué à l’ancienne traduction, et… Thomas avec son maillot rouge qui explique que l’ancienne traduction « n’était pas fausse » mais que la nouvelle traduction du Missel « est meilleure » (sans être parfaite, s’entend, mais très honnêtement c’est un progrès qui va dans le bon sens). À vous de juger, comme en jugeront les catholiques américains dès le 27 novembre, premier dimanche de l’Avent, où la nouvelle traduction aura force de loi… Il serait temps, aussi, que les Français s’interrogent un peu, comme l’ont fait avec courage les Anglo-Saxons, sur la “qualité” des traductions dans notre langue du Missel de la forme ordinaire.
Word for Word [Edge] from Life Teen on Vimeo.
La résistance de l’épiscopat français à “Liturgiam authenticam”, instruction par laquelle au nom du bienheureux Jean-Paul II le préfet de la congrégation pour les sacrements demandait il y a plus de dix ans que les traductions liturgiques soient révisées selon les critères indiqués dans l’instruction, est un véritable scandale.
Le traducteur a agi en faussaire, trahissant des pas entiers de la doctrine et de la spiritualité du missel romain. On peut s’interroger ainsi sur son adhésion à la doctrine de Vatican II sur la différence de nature et non de degré entre le sacerdoce des fidèles et celui des prêtres, ou encore sur sa foi en l’immaculée conception, ou sur son attachement au dogme du péché originel.
Priver les fidèles des richesses doctrinales auxquelles ils ont droit est une contribution à la dérive de la foi.
Abbé Bernard Pellabeuf
La nouvelle traduction en Français du missel suite à la publication de la troisième édition typique est en chantier, donc la réflexion est en cours. Les inconnues sont la date de sortie et l’étendue des modifications/restaurations. Mais on peut raisonnablement penser qu’il y aura un progrès, le Culte Divin devant approuver la traduction…
La traduction française doit beaucoup au génie de Patrice de la Tour du Pin. Ce poète a, en effet, été membre de la commission de traduction du Missel Romain. Seul laïc permanent, il participe, de 1964 a 1972, à la traduction de l’Ordo Missae, des 1200 oraisons, des 90 préfaces, des 4 prières eucharistiques. Il traduit aussi en équipe le rituel du mariage, et le Psautier œcuménique liturgique. Il compose une douzaine d’hymnes pour la Liturgie des Heures, parues isolément en 1967, puis dans le Bréviaire en 1972.
L’édition de 1980 comportera 21 textes de La Tour du Pin, sans compter la prière d’intercession au soir du premier dimanche de carême.
http://www.latourdupin.org/reperes.php
les savantasses s’échinent à se cacher derrière leur petit doigt: on nous a menti, l’Eglise nous a menti sur toute la ligne. Voilà l’effroyable scandale, non pas pour nous, pauvres bricoles insignifiantes, mais pour la gloire de Dieu qui a déjà subi tout ce que nous subissons comme épines à sa sainte tête, crachats à Sa S ainte F ace et lances à Son Coeur crevé.
vous ne semblez pas vous rendre compte du scandale …
Qui bien sur rejaillit sur nous : toutes les stérilités, tous les péchés engendrés par ce mensonge !!!!Nous qui valons tous le sang de Dieu !!! Supplions