L’abbé Ray Blake est le curé de la paroisse St Mary Magdalena de Brigthon en Angleterre, où se célèbre chaque troisième dimanche du mois à 18 h la Messe tridentine, ce qui est un horaire aussi peu commode que la fréquence de cette forme de la célébration. Mais la question n’est pas là. Sur son blogue, l’abbé Blake écrivait hier (4 juillet) :
« Je suis enchanté d’offrir l’hospitalité à tout prêtre de passage. La chose curieuse, c’est que les prêtres les plus âgés, quand ils viennent à Brighton, ont tendance à s’asseoir parmi l’assemblée et portent des vêtements civils. Les prêtres d’âge moyen veulent concélébrer. Mais les plus jeunes se comportent très différemment : ils veulent célébrer eux-mêmes leur messe et, de manière non inhabituelle, selon la Forme extraordinaire ou, à tout le moins, en latin. Il y a là quelque chose de générationnel, et cela illustre aussi un changement dans l’Église. »
Le curé ajoute aussitôt :
« Ce week-end, nous recevrons un jeune prêtre allemand, l’abbé Frederic Kernbach, qui a été ordonné ce dernier lundi de Pentecôte pour le diocèse de Paderborn. Il célébrera une messe solennelle dans la Forme extraordinaire ce samedi, ici même, à 11 h, et, après le Te Deum, il donnera sa première bénédiction. L’abbé Richard Biggerstaff, qui est membre du service diocésain des vocations donnera l’homélie, l’abbé Sean Finneagan, qui vient tout juste d’écrire l’histoire du séminaire diocésain, sera diacre et moi sous-diacre ».