En ce dimanche, permettez-moi de vous inviter à un peu de détente en vous parlant de… Don Camillo, le prêtre le plus célèbre et certainement le plus viril du cinéma. On connaît la longue listes des films mettant en scène Fernandel dans le rôle du prêtre s’opposant à Gino Cervi dans le rôle du maire communiste Peppone. En juillet-août 1970, Christian-Jacque commence le tournage d’un nouveau Don Camillo sous le titre Don Camillo et les contestataires (Don Camillo e i giovani d’oggi). Sous ce titre était paru aux éditions du Seuil le livre éponyme de Giovanni Gusrechi, le créateur du couple Camillo/Peppone.
Selon le site Fernandel.online, le résumé du film était le suivant :
Alors que Peppone est attaqué par l’aile maoïste de son parti, Don Camillo est dérangé par un farouche jeune défenseur de l’église moderne. Le fils de Peppone, désoeuvré, doit faire face à ses problèmes d’adolescent et va se confier à l’ennemi héréditaire de son père. Cat, délinquante en garde chez Don Camillo, fait tourner par ses tenues assez osées les tètes les plus sages du village. Tous ces petits ennuis ne sont pas au goût de Peppone qui risque, avec ces incidents, de rater sa réélection. C’est Don Camillo qui partira dans le pays à la recherche des voix qui risquent de manquer à son vieux complice. Comme quoi les voies du Seigneur sont effectivement impénétrables.
Malheureusement, des ennuis de santé obligent Fernandel a interrompre le tournage à la mi-juillet. Il repart chez lui pour se soigner, tout en se sachant condamner. En janvier 1971, il se dit prêt à reprendre le tournage, mais le producteur a décidé de terminer la série sans lui. Exit Fernandel, et du même coup Gino Cervi qui déclare forfait ainsi que Christant-Jaque. Un nouveau Don Camillo est choisi en la personne de Gastone Moschin pendant que Peppone est interprété par Lionel Stander. Mais sans Fernandel et Cervi, Don Camillo a comme perdu de son âme. En voici un extrait qui donnera malgré le léger décalage de son une idée de la contestation en question :