L’abbé John Zuhlsdorf, qui anime le blogue très apprécié des milieux traditionalistes anglo-saxons, annonce également aujourd’hui (11 mai) la parution de Universæ Ecclesiæ. Il a reçu de trois sources différentes l’instruction mais entend respecter l’embargo jusqu’à ce vendredi 13 midi « sauf si quelqu’un d’autre le rompt ». Autrement dit, il commence déjà à l’analyser et à rédiger ses commentaires…
Le seul commentaire qu’il se croit autorisé de faire, tient en une seule phrase, imprimée en gros caractère, sur son blogue :
« It is not a perfect game for our side, but it is a no hitter. »
Impénétrable, à peu près, pour des Français, sauf si l’on a quelques notions d’un des sports préférés des Américains : le baseball !
Selon des commentateurs américains, cette phrase mystérieuse indique une plutôt bonne nouvelle pour les défenseurs et les promoteurs de la “forme extraordinaire”.
1. Un « No Hitter » est une très bonne chose pour votre camp ? C’est quand un lanceur (pitcher) – ou plusieurs successivement – ne permet pas aux coureurs (runners) l’équipe adverse d’entamer leurs courses vers les bases après que la balle lancée ait été frappée par le batteur de l’équipe adverse, ou que la course vers les bases ait commencé dès que la balle a quitté la main du lanceur – mais c’est alors une course aux risques et périls de l’équipe adverse. C’est, dans les deux cas, une victoire assurée pour votre équipe.
1. Un « Perfect Game », c’est quand le lanceur d’une équipe ne permet même pas aux coureurs de l’équipe adverse de commencer leurs courses.
Si Universæ Ecclesiæ n’est « pas » un « Perfect Game », cela veut dire que ses adversaires ne seront pas figés sur place, mais qu’il leur est laissé une plus ou moins faible marge de manœuvre.
Toutefois, si Universæ Ecclesiæ est aussi un « No Hitter » pour nous, cela indique, globalement, une victoire de notre côté…
Voilà ce que je crois comprendre, sans prétendre percer les arcanes du baseball…