Selon l’agence de presse internationale APIC/Imedia :
« L’Instruction fixant les critères d’application du “Motu proprio” (*) “Summorum Pontificum” pourrait être rendue publique début avril, selon le vaticaniste italien Andrea Tornielli.
Dans le quotidien “Il Giornale”, ce dernier affirme que l’Instruction émanant de la Commission pontificale “Ecclesia Dei” devrait inciter les évêques du monde entier à appliquer le “Motu proprio”, qui avait libéralisé l’usage des livres liturgiques en latin d’avant le Concile Vatican II (1962-1965).
Si besoin, la Commission “Ecclesia Dei” serait chargée de juger les litiges entre fidèles et évêques locaux. Le nombre de fidèles nécessaires pour former un groupe susceptible de demander la célébration de la messe traditionnelle ne serait pas précisé. Le document inciterait aussi les séminaires du monde entier à enseigner aux futurs prêtres comment célébrer la messe selon la forme dite “extraordinaire”, avec les livres liturgiques promulgués en juin 1962.
(*) Un “Motu proprio”, du latin “de son propre chef”, est une lettre émise par le pape de sa propre initiative. »
Sur le dernier point (si cela s’avère exact) le diocèse de Lyon a une longueur d’avance avec la proposition de la Maison Ste Blandine (cf. dernier numéro de France Catholique).
Il n’y aura pas que des heureux dans l’épiscopat français !
oui,il faut espérer que les conditions fixées, nombre des fidèles et autres seront
abandonnées et que tous les fidèles pourront retrouver la fréquentation à la Sainte Messe de toujours plus aisément qu’aujourd’hui, mais,….
Grande prudence dans l’optimisme!
Comme par hasard, Apic, reprenant l’article de Tornielli, reprenant lui-même une source qui se veut manifestement “consolante”, ne dit rien sur l’exclusion éventuelle de ordinations diocèsaines extraordinaires du champ du Motu Proprio.
Ce n’est qu’un début…