Le dernier numéro de la Lettre à nos frères prêtres, lettre trimestrielle de liaison de la Fraternité Saint-Pie X avec le clergé de France, est particulièrement intéressant. Il évoque le concile Vatican II et, surtout, ébauche une première synthèse de la position de cette fraternité au regard du Concile. Cette synthèse s’insère directement dans le cadre des rencontres régulières entre des experts de la Congrégation pour la doctrine de la foi et des représentants de la Fraternité Saint-Pie X. Dans son introduction, l’abbé Régis de Cacqueray écrit que
Parler de Vatican II avec délicatesse et nuance, mais aussi avec franchise et vérité, est aujourd’hui extrêmement difficile. Laisser entendre que tel texte du Concile, en tel points, et pour telles raisons théologiques, pourrait éventuellement ne pas être entièrement étranger à la crise actuelle, paraît totalement impensable et inaccepté.
De ce fait, aux prêtres diocésains qui sont les destinataires de cette Lettre, le supérieur du District de France de la Fraternité Saint-Pie X propose les premiers éléments d’une synthèse sur le sujet.
Il ne s’agit pas ici de donner un résumé de cette synthèse. On peut la demander à LNFP, 11, rue Cluseret 92280 Suresnes Cedex ou par courriel auprès de scspx@aliceadsl.fr (et consulter les anciens numéros sur la Porte Latine). En revanche, la méthode d’exposition me semble intéressante et permet de clarifier les choses afin d’avoir une base réelle de réflexions et de discussions. C’est pourquoi, je me propose d’en reproduire les titres et les intertitres. Cette lettre est en effet organisée sous deux appels de chapitre qui sont « Ce que nous ne disons pas sur Vatican II » et « Ce que nous disons sur Vatican II ». À partir de là, le rédacteur de cette synthèse détaille plusieurs thèmes :
Ce que nous ne disons pas sur Vatican II :
Que la Crise actuelle proviendrait uniquement du Concile.
Vient ensuite un développement de ce thème dont les intertitres sont : Malaise dans la chrétienté ; Les Trente Glorieuses ; Crise de la conscience européenne (et mondiale) ; Crise conciliaire et postconciliaire ; Mais peut-on faire comme si le Concile n’avait pas eu lieu ?
Autre thème abordé :
Ce que nous ne disons pas sur Vatican II :
Que le Concile était illégitime dès le départ et vicié en tout, avec pour intertitres :
Le coup de force du 13 octobre 1962 ; L’influence des groupes de pression ; Une critique sur la base de textes précis.
Au regard, la Lettre propose donc sous la rubrique « Ce que nous disons sur Vatican II » :
Un Concile simplement pastoral ; mais largement majoré… avec comme intertitres :
Un Concile simplement pastoral ; Un Concile qui évite de se placer sur le terrain dogmatique ; Et pourtant, un Concile très largement majoré depuis sa clôture ; Une place véritablement disproportionnée.
Autre thème abordé, toujours sous la même rubrique « Ce que nous disons sur Vatican II » :
Il reste malgré tous les efforts un noyau de textes litigieux. Les intertitres sont :
L’Église traverse aujourd’hui une crise très grave ; Cette crise provient-elle, au moins en partie, de Vatican II ?; Certes, nous ne prétendons pas être infaillibles dans nos critiques ; Mais il reste, malgré les efforts d’interprétation, des textes litigieux ; Or, ces textes litigieux touchent directement à la foi.
Les analyse très appuyées dans les LIBER ACCUSATIONNIS de l’Abbé Georges de NANTES à l’encontre du CONCILE VATICAN II mériteraient d’être soulignées.Jacques DUCAROUGE
Le tir à “boulets rouges” était une méthode effectivement “très appuyée” pour couler la marine adverse au temps de la marine à voile.Il n’est pas certain que la méthode de l’A D N (RIP)ait été vraiment adaptée….et soit applicable en l’état actuel des escadres en présence….BON VENT JD