À Londres, l’initiative de la Latin Mass Society une messe selon la forme extraordinaire est célébrée le deuxième samedi de chaque mois. Ce qui était encore le cas le samedi 11 décembre dernier (photo ci-dessous). La messe se déroule dans une chapelle latérale, même si le nombre des fidèles est tel que ceux-ci débordent dans la nef.
À ma connaissance, une telle messe n’est pas célébrée en la cathédrale de Paris, même un samedi chaque mois. Ce serait pourtant une bonne idée, à côté de l’offre paroissiale toujours nécessaire, d’offrir cette forme du rite romain dans les grands lieux de la capitale ainsi que dans les églises cathédrales de nos diocèses.
L’Angleterre est décidément à suivre puisque, comme nous l’apprend The New Liturgical Movement, le 8 décembre dernier Mgr Malcolm McMahon a célébré ses dix années à la tête du diocèse de Nottingham, en célébrant une messe pontificale selon la forme traditionnelle en l’église du prieuré dominicain de Leicester (photo ci-dessous et plus de photos ici).
Choisir de promouvoir ce rite est heureusement pas le choix de l’archevêque de Paris. Espérons qu’il saura tenir bon face à cette entreprise de noyautage de l’Eglise par des éléments tellement éloignés de l’Evangile et qui confondent falbalas et dignité de la liturgie. Puisse la raison évangélique l’emporter sur ces éléments, fauteurs de troubles et de haine dans le Peuple de Dieu
Erasmus Minor, si vous alliez éructer sur le site de Golias? Vous vous y sentirez sans doute plus chez vous.
Vous dites qu’à Londres, une messe selon la forme extraordinaire est célébrée le deuxième samedi de chaque mois. Il y en a bien plus que ça, évidemment. Vous voulez sans doute parler de celle célébrée à la cathédrale de Westminister? Là, effectivement, il y en a une seule par mois pour le moment, et c’est bien sur l’intiative de la LMS.